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Dorothy Parker, nĂ©e Dorothy Rothschild le 22 aoĂ»t 1893 Ă Long Branch, dans le New Jersey, et morte le 7 juin 1967 Ă New York, est une poĂ©tesse et scĂ©nariste amĂ©ricaine rĂ©putĂ©e pour son humour caustique, ses mots d’esprit et le regard acĂ©rĂ© qu’elle porte sur la sociĂ©tĂ© urbaine du XXe siĂšcle. Militante communiste et activiste anti-nazie, son engagement inĂ©branlable pour les droits civiques a marquĂ© les mĂ©moires.
Celle qu’on surnomme Dottie ou “The Wit” pratique la critique littĂ©raire et thĂ©Ăątrale dans Vanity Fair et The New Yorker. Ă la fin des annĂ©es 20, elle publie dans la presse new-yorkaise des poĂšmes au ton dĂ©sabusĂ©. RĂ©unis en recueil, ses textes connaissent un grand succĂšs et de nombreuses rĂ©Ă©ditions. Elle devient l’Ăąme d’un groupe littĂ©raire new-yorkais, l’Algonquin Round Table. SollicitĂ©e par Hollywood, elle Ă©crit aussi des scĂ©narios avec Hitchock, Otto Preminger, William Wyler.
On peut goĂ»ter son humour Ă travers cette rĂ©ponse qu’elle sert Ă son employeur alors qu’elle Ă©tait en vacances â avec son mari: “Tell him I am fucking busy – or vice versa“.
Elle meurt seule dans une chambre d’hĂŽtel avec son chien et une bouteille d’alcool Ă l’Ăąge de soixante-treize ans[1]. Sur sa tombe, on peut lire l’Ă©pitaphe qu’elle a choisie: “Excuse my dust.”
Domaine public
Toute lâĆuvre de Dorothy Parker appartiendra au domaine public dĂšs le 1er janvier 2018. En voici quelques unes:
Essais et fictions
- Parker, Dorothy (February 28, 1925). “A certain lady”. The New Yorker. 1 (2): 15â16.
- Short stories
- Thirteen Short Stories
- 1922 – Men I’m Not Married To
- 1930 –Â Laments for the Living
- 1932 – After Such Pleasures
- 1939 – Here Lies
- 1942 –Â Collected Stories
Poésie
- 1926 – Enough rope : poems
- 1928 – Sunset Guns
- 1931 – Death and Taxes
- 1936 –Â Not So Deep as a Well
- The Hate Verses
Deux poÚmes pas si drÎles[2] mais remixés
Chemins
I shall
another year.
Je vais
marcher encore
dans ces chemins
encore une autre année
avec
ma peine
sĂšche, fragile, comme une feuille
comme une feuille
fragile
encore debout encore
une année
les pas indécis
à reculons à tùtons
pensant
au passage
ici
ici-mĂȘme
âHere she broke her heart;
Here she pled to die.â
Ici
j’entendrai l’appel
des bernaches,
et les oies rauques;
au bout de ces chemins,
une autre
chute
je marcherai
en
paix
mais le joli sentier
que j’ai foulĂ©
main dans la main
avec
l’amour –
sous le pied, les pousses tendres
avec les jeunes branches
au-dessus
en sillonnant le ruban dâherbes
By the curling way â
I shall never dare
je n’oserai jamais y passer
pour mon dernier jour
pour mon jour dernier
To my dying day.
Les petites heures
No more
my little song
comes back;
No more
No more
j’ai oubliĂ© l’air
je ne la chante plus
la chanson
No more
toute ces nuits
je me couche
Posant reposant
ma tĂȘte,
je fouille les ombres
jâattends
la grisaille
Insoluble
Oh, tristes sont les nuits d’hiver,
et si lentes;
et que câest triste une chanson niaise;
No
more
et que c’est triste de mentir et de savoir
quâune aube encore viendra.
No more my little song comes back;
No more my
comes back.
Références
- Wikipedia (FR)
- Meade, Marion (1987). Dorothy Parker: What Fresh Hell Is This?. New York: Penguin Books. p. 5. ISBN 0-14-011616-8.
- Chambers, Dianne (1995). “Parker, Dorothy”. In Wagner-Martin, Linda. The Oxford Companion to Women’s Writing in the United States. Oxford University Press.
Notes et liens complémentaires
- âŹïž Whitman, Alden (June 8, 1967). “Dorothy Parker, 73, Literary Wit, Dies“. The New York Times.
- âŹïž Silverstein, Stuart Y. (1996). Not Much Fun: The Lost Poems of Dorothy Parker. New York: Scribner. p. 13. ISBN 0-7432-1148-0.