Jun’ichirō Tanizaki est né en 1886 dans une riche famille marchande de Tokyo. Alors que la richesse de la famille périclite, le jeune Tanizaki acquiert une maturité littéraire et intellectuelle précoce et devient écrivain après avoir fait des études en littérature japonaise. Souvent frappé par la censure, il connaît une véritable consécration dès 1911. Tanizaki est l’auteur de dizaines de pièces de théâtres, nouvelles, romans et transpositions. Il accorde une importance primordiale au respect de la nature humaine. De son vivant, il sera considéré comme auteur pervers, personnage diabolique. À sa mort, on le reconnaît comme étant un des plus grands écrivains classiques japonais. Selon l’article Wikipédia dédié à l’auteur, plusieurs traits psychologiques alors considérés comme des perversions marquent ses récits : sadomasochisme, homosexualité, fétichisme et scatologie. Tout se joue dans le registre de la beauté et de l’érotisme au-delà de toute préoccupation morale, religieuse ou spirituelle.
Pour aller plus loin :
- Article dans Wikipédia
- Article dans Britannica
- Article « La folie Tanizaki » sur le site lexpress.fr
- Article sur le site « La littérature japonaise »
Domaine public (liste non exhaustive)
- Shisei (1910)
- Kyōfu (1913)
- Kin to Gin (1918)
- Fumiko no ashi (1919)
- Watakushi (1921)
- Aoi hana (1922)
- hijin no AiNaomi (1924)
- Tomoda to Matsunaga no hanashi (1926)
- Aotsuka no Hanashi (1926)
- Manji (1928–1930)
- Tade kuu mushi (1929)
- Yoshino kuzu (1931)
- Ashikari (1932)
- Shunkinshō (1933)
- In’ei Raisan (1933)
- Bushukō Hiwa (1935)
- Neko to Shōzō to Futari no Onna (1936)
- Sasameyuki (1943–1948)
- Shōshō Shigemoto no haha (1949)
- Kagi (1956)
- Yōshō Jidai (1957)
- Fūten Rōjin Nikki (1961)
Illustration
Tanizaki en 1913, peu après le début de sa carrière. Domaine public (via Wikimedia Commons.