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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
28 Décembre 201717 mai 2019

Georges Sadoul

Une notule colligée par Marina Gallet
Calendrier:
  • 2018
| Discipline(s): Tags Cinéma, Histoire, Journalisme

Georges Sadoul [Domaine public]Georges Sadoul est né le 4 février 1904 à Nancy (France) dans une famille bourgeoise et cultivée. Son pÚre, Charles Sadoul, fréquente les milieux intellectuels et est conservateur du Musée historique de la région Lorraine.

À l’approche de sa vingtaine, Georges Sadoul s’engage dans des Ă©tudes de droits Ă  la facultĂ© de Nancy, tout en faisant dĂ©jĂ  preuve d’un fervent intĂ©rĂȘt pour la littĂ©rature et le septiĂšme art. Il frĂ©quente assidĂ»ment les salles de cinĂ©ma de sa ville et suit la revue CinĂ©a, premiĂšre publication française d’esthĂ©tique cinĂ©matographique fondĂ©e par Louis Delluc en 1921. Ce rĂ©alisateur et critique de cinĂ©ma sera par la suite une rĂ©fĂ©rence importante pour Sadoul.

Le Comité Paris-Nancy

Rapidement, se liant d’amitiĂ© avec AndrĂ© Thirion et partageant avec lui une affection pour les arts — notamment la littĂ©rature et la peinture—, Sadoul et lui vont chercher Ă  dynamiser le milieu culturel nancĂ©en qu’ils trouvent trop enclavĂ© et mal informĂ© en comparaison de la rĂ©gion parisienne. C’est ainsi qu’en 1923, Sadoul fait introduire quelques peintres modernes au sein du salon artistique organisĂ© annuellement par le ComitĂ© des Amis des Arts, dans lequel siĂšge son pĂšre.

Si cette initiative n’est pas du goĂ»t de tous, elle va prĂ©cisĂ©ment renforcer la conviction de Sadoul de la nĂ©cessitĂ© d’ouvrir sa ville natale Ă  la modernitĂ© artistique. À cette Ă©poque, il est critique d’art pour Le Pays Lorrain, collabore au quotidien L’Est RĂ©publicain, et se rend rĂ©guliĂšrement Ă  Paris. Il dĂ©cide alors de crĂ©er le ComitĂ© Paris-Nancy en septembre 1923, alors qu’il a 19 ans, dans l’optique de faire connaĂźtre au public de Nancy les artistes parisiens et leurs Ɠuvres. ComposĂ© entre autre de Sadoul, Victor Guillaume, Maurice Boissais, et AndrĂ© Thirion, le comitĂ© convainc la Nouvelle Revue Française de rĂ©aliser avec eux quatre confĂ©rences dans l’annĂ©e, si possible parmi celles donnĂ©es au CollĂšge de France afin d’assurer une certaine exigence intellectuelle.

Durant les trois annĂ©es de son existence, le comitĂ© invitera ainsi 18 confĂ©renciers de prestige, parmi lesquels Jean Epstein, Jean Lurçat, AndrĂ© Lhote, Charles Dullin, Henry PruniĂšres, Jacques RiviĂšre, Benjamin CrĂ©mieux, AndrĂ© Salmon, Jacques Copeau, Pierre Drieu La Rochelle, AmĂ©dĂ©e Ozenfant… Au total, 10 concerts, trois expositions d’Art moderne et une exposition de dessins et d’Ɠuvres gravĂ©es de Claude le Lorrain seront Ă©galement organisĂ©s[1].

La rencontre avec les surréalistes

C’est via cette expĂ©rience qu’en 1926, alors qu’il effectue son service militaire Ă  Paris, Sadoul entre en contact avec Louis Aragon dans l’optique de mettre sur pied une grande exposition d’art moderne pour le comitĂ© Paris-Nancy. Aragon lui propose d‘ajouter Ă  son exposition des Ɠuvres de Jean Arp, Max Ernst, Georgio De Chirico, AndrĂ© Masson et Joan MirĂł, et l’introduit auprĂšs des surrĂ©alistes. Cette rencontre sera dĂ©terminante dans la vie de Sadoul.

Comme il s’y attendait, l’introduction d’artistes surrĂ©alistes dans son exposition de 1926 fait scandale, d’autant plus qu’à cette Ă©poque il s’agit seulement de la seconde exposition surrĂ©aliste au monde ! Cet Ă©vĂ©nement entraĂźne le comitĂ© vers sa fin, mais renforce les convictions de Sadoul. S’installant Ă  Paris, il frĂ©quente et suit alors le dĂ©veloppement esthĂ©tique et politique du groupe surrĂ©aliste jusqu’à la rupture entre Breton et Aragon, en 1932.

Le journalisme d’extrĂȘme gauche et la presse illustrĂ©e pour la jeunesse

Embrassant la dĂ©marche d’Aragon et Pierre Unik, Sadoul adhĂšre au parti communiste en 1927, commence Ă  Ă©crire dans la presse d’extrĂȘme gauche et s’engage en 1932 dans l’Association des Ă©crivains et des artistes rĂ©volutionnaires (AEAR). Il est journaliste Ă  Regards, oĂč il y publie notamment un reportage sur son voyage en Espagne en 1934 avec le photographe Henri Cartier-Bresson, son beau-frĂšre et ami. Au milieu des annĂ©es 1930, il dĂ©bute dans la critique cinĂ©matographique, souhaitant donner une autre vision que celles des critiques de droite Maurice BardĂšche et Robert Brasillach, qui accaparent largement l’auditoire. Il devient en charge de la rubrique cinĂ©matographique de la revue Regards dĂšs 1936, tout en continuant Ă  rĂ©agir Ă  l’actualitĂ© cinĂ©matographique dans d’autres revues telles que Commune, Confluences, LibertĂ© ou encore les Cahiers du cinĂ©ma. Il est en parallĂšle responsable de La revue des revues et assiste LĂ©on Moussinac dans l’élaboration de la page culturelle de L’HumanitĂ©.

Mon Camarade, Journal pour enfants, n°2En 1933, ce dernier le nomme rĂ©dacteur en chef de la nouvelle revue illustrĂ©e Mon Camarade, une revue communiste dĂ©diĂ©e Ă  la jeunesse. Jusqu’en 1939, Ă  l’aune de la seconde guerre mondiale, Georges Sadoul s’adjoindra de dessinateurs et d’écrivains pour y dĂ©velopper une Ă©cole française de la bande dessinĂ©e et deviendra par le fait mĂȘme le spĂ©cialiste de la presse illustrĂ©e pour la jeunesse de cette pĂ©riode. Le journal atteint les 10 000 lecteurs en 1934 et sa reconnaissance s’étend de plus en plus au-delĂ  du seul Parti communiste. Sadoul, en effet, fait preuve d’une exigence culturelle tant dans ses Ă©ditoriaux que dans les histoires dessinĂ©es qu’il choisit pour la revue et ses adaptations de plusieurs chefs d’Ɠuvres de la littĂ©rature en images, dessinĂ©es par Jean Trubert (À titre d’exemple, Le Rayon de la mort, de TolstoĂŻ). DĂ©veloppant une vĂ©ritable politique culturelle pour la jeunesse, il s’agit plus pour lui de dĂ©mocratiser la culture que d’endoctriner les jeunes. Le message Ă©ducatif est primordial, et le discours diffusĂ© se veut humaniste : selon les mots de Sadoul, Mon Camarade est en effet « au service de toutes les organisations qui veulent faire des enfants, non des matraqueurs fascistes ou de la chair Ă  canon, mais des travailleurs libres et fiers, des hommes dans le sens le plus beau de ce mot ».

Plus globalement, cette expĂ©rience est aussi l’occasion pour Sadoul d’élaborer une rĂ©flexion sur la culture pour l’enfance. Il rĂ©dige plusieurs articles sur la jeunesse et rassemble ces textes en 1938 dans une brochure qui fera rĂ©fĂ©rence, intitulĂ©e Ce que lisent vos enfants. Ces Ă©crits rendent compte Ă  la fois de l’histoire de la presse illustrĂ©e pour la jeunesse mais aussi des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques qui la rĂ©gissent.

Journal de guerreLa résistance durant la guerre

La seconde guerre mondiale va cependant l’orienter vers de nouvelles voies. MobilisĂ© le 2 septembre 1939, il raconte dans Journal de guerre son expĂ©rience de la DrĂŽle de guerre, jusqu’à ĂȘtre dĂ©mobilisĂ© en juillet 1940. Il rejoint alors immĂ©diatement Louis Aragon dans la RĂ©sistance et s’implique dans les revues clandestines qui Ă©mergent avec la censure, en Ă©crivant notamment pour deux journaux fondamentaux de la France rĂ©sistante : Les lettres françaises, qui se dĂ©veloppe dans la zone nord de la France, et Étoiles, hebdomadaire fondĂ© et dirigĂ© par Aragon et un groupe d’écrivains dont fait partie Sadoul lui-mĂȘme, pour la zone sud non occupĂ©e. Sadoul est Ă©galement responsable du Front national des intellectuels pour la zone sud, de 1941 Ă  1944.

L’enseignement, l’histoire et la prĂ©servation du cinĂ©ma

AprĂšs la libĂ©ration, Georges Sadoul se consacre plus spĂ©cifiquement Ă  son intĂ©rĂȘt premier, le septiĂšme art, Ă  travers principalement l’enseignement et l’écriture. En 1944, il devient titulaire de la chaire d’histoire du cinĂ©ma Ă  l’Institut des hautes Ă©tudes cinĂ©matographiques (IDHEC), avec lequel il collaborera 22 ans en tant que responsable de l’enseignement de l’histoire du cinĂ©ma.

En 1945, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration française des cinĂ©-clubs, qui a pour but de favoriser la diffusion de films issus des cinĂ©mathĂšques. En 1946, il est membre du conseil d’Administration de l’Association française de la critique de cinĂ©ma, devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de la CinĂ©mathĂšque française avec Henri Langlois, et participe aux activitĂ©s de la Commission de recherches historiques.

En plus de s’impliquer auprĂšs de l’IDHEC, il entre comme enseignant Ă  l’Institut de filmologie de la Sorbonne dĂšs sa fondation, en 1948, et y restera 13 annĂ©es, jusqu’en 1961. L’institut approche le cinĂ©ma sous des angles historiques ou sociologiques plutĂŽt que psychologiques ou philosophiques. En Ă©tudiant les pionniers du cinĂ©ma, Sadoul s’intĂ©resse d’abord Ă  la syntaxe et Ă  l’évolution historique du langage cinĂ©matographique. Il collabore entre autre avec Mario Roques, Étienne Souriau, Joseph Vendryes, puis Georges Friedmann et Edgar Morin. Au dĂ©but des annĂ©es 50, il prend en compte les autres disciplines artistiques dans ses analyses, et s’intĂ©resse aux Ă©crits thĂ©oriques liĂ©s aux avant-gardes, pour finalement Ă  la fin des annĂ©es 50 Ă©laborer ce qu’il appelle une « gĂ©ographie humaine » du cinĂ©ma.

Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma (couverture)Enfin, on ne saurait parler de Georges Sadoul sans aborder son Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma, Ɠuvre d’envergure qu’il a mĂ»rie et gardĂ©e en perspective depuis les annĂ©es 30. Le premier volume paraĂźt en 1946 et le dernier en 1954, mais l’Ɠuvre reste inachevĂ©e. Cette histoire du cinĂ©ma mondial est le fruit d’un long travail de pionnier, qui pose les bases d’une discipline en lĂ©gitimant artistiquement et scientifiquement le cinĂ©ma: comme le dira Henri Langlois, avant cela « il n’existait rien, tout ce qui s’écrit aujourd’hui, tout ce qui se lit, n’est possible que parce qu’il s’est attaquĂ© Ă  cette immense terre vierge ignorata qu’était le passĂ© du cinĂ©ma» [2].

Dans sa dĂ©marche historiographique, Sadoul fait face Ă  la difficultĂ© d’accĂ©der aux films – trĂšs peu visibles Ă  l’époque en dehors de leur sortie en salle – et aux archives papiers. Ses rĂ©flexions Ă©volueront d’ailleurs au fur et Ă  mesure que ces sources deviendront consultables, des inventaires Ă©tant rĂ©alisĂ©s progressivement, et les lieux de diffusion des films se multipliant. Pour son histoire du cinĂ©ma, il dĂ©veloppe alors des mĂ©thodes rigoureuses pour analyser les films en tenant compte d’élĂ©ments tels que leur Ă©tat ou leur mutilation possible. Cette expĂ©rience le sensibilisera et l’amĂšnera Ă  contribuer Ă  la prĂ©servation et Ă  la diffusion du patrimoine cinĂ©matographique, Ă  travers ses publications et ses activitĂ©s liĂ©es aux cinĂ©mathĂšques et aux cinĂ©-clubs. Ainsi, il dĂ©fend l’idĂ©e du dĂ©pĂŽt lĂ©gal des films, sans lequel les copies prĂ©servĂ©es sont dans des Ă©tats inĂ©gaux, rendant difficile l’analyse des Ɠuvres cinĂ©matographiques. En 1957, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Bureau international de recherches historiques cinĂ©matographiques (BIRHC) et participe au congrĂšs organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration internationale des archives (FIAF). Il y fait part de ses observations:

Le film, qui est la source essentielle de tous travaux pour les historiens de cinĂ©ma, peut ĂȘtre soumis Ă  de trĂšs graves altĂ©rations ou mutilations modifiant son rĂ©cit, son montage, son rythme, etc. [
] Le BIRHC recommande Ă  la FIAF, lorsqu’elle met en circulation ses films, de spĂ©cifier dans ses fiches s’il s’agit: 1° d’une copie d’époque ; 2° d’un contretype d’aprĂšs copie d’époque ; 3° d’un tirage d’aprĂšs nĂ©gatif suivant montage original ; 4° d’un tirage d’aprĂšs nĂ©gatif avec montage reconstituĂ©. Il faudrait donner aussi des indications sur la date du tirage mis en circulation, la longueur du film original, la longueur de la copie, etc. Il serait bien entendu souhaitable que soient donnĂ©es d’autres indications sur les mutilations possibles d’une copie (coupure de censure, corrections de l’auteur, re- montage par le distributeur, destruction de certaines parties par l’usure, etc.) [
] Ces Ă©lĂ©ments sont indispensables pour une critique des documents sur celluloĂŻd aussi rigoureusement scientifique que celle des documents ou inscriptions sur papier, parchemin, pierre, etc.. [3]

CinémathÚque

Georges Sadoul utilisera Ă©galement les sources papier et les pĂ©riodiques contemporains des Ɠuvres pour documenter la rĂ©alisation des films ou des inventions. C’est par contre plus tard qu’il prendra en compte l’importance des analyses parues ultĂ©rieurement aux films, puis des sources iconographiques (affiches, photographies, programmes, etc) et enfin des sources orales telles que les entrevues avec des cinĂ©astes. Comme pour les films, il appliquera Ă  ces sources une mĂ©thodologie critique rigoureuse avant leur utilisation pour la recherche.

Devenue une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence Ă  son Ă©poque, traduite dans des dizaines de langues, cette Ɠuvre de Sadoul fĂ»t cependant remise en cause dĂšs les annĂ©es 60. On lui reprocha en particulier des inexactitudes et un manque d’objectivitĂ© dĂ» Ă  son appartenance au marxisme, qui lui a fait privilĂ©gier le cinĂ©ma soviĂ©tique et les petites productions françaises au dĂ©pens de l’industrie du cinĂ©ma Hollywoodienne.

Dans les annĂ©es 1950 et 1960, toujours en parallĂšle de ses activitĂ©s d’historien et d’enseignant du cinĂ©ma, Georges Sadoul participe Ă  de nombreux comitĂ©s, tels que la Commission de contrĂŽle des films du Centre national de la cinĂ©matographie. Il crĂ©e en 1962 avec Louis Marcorelles la Semaine internationale de la critique du festival de Cannes, travaille Ă©troitement avec les cinĂ©mathĂšques et les Ă©coles de cinĂ©ma, et continue toujours Ă  ĂȘtre critique de cinĂ©ma pour diverses revues comme Les Lettres françaises, L’Écran français, L’HumanitĂ©, Europe, Les Cahiers du cinĂ©ma, Positif


Jusqu’Ă  sa mort le 13 octobre 1967 Ă  Paris, Georges Sadoul, restĂ© communiste, fĂ»t une figure majeure de l’enseignement du cinĂ©ma et de la sauvegarde de son patrimoine. Le prix Georges Sadoul a Ă©tĂ© créé l’annĂ©e suivante afin de distinguer deux premiers ou seconds longs-mĂ©trages français et Ă©tranger.

Le fonds d’archives de Georges Sadoul est conservĂ© Ă  la CinĂ©mathĂšque française et comprend plus de 850 dossiers datĂ©s de 1881 Ă  1990. Leur description peut ĂȘtre consultĂ©e sur CinĂ©-Ressources.

Domaine public

Les Ă©crits de Georges Sadoul entreront dans le domaine public canadien le 1er janvier 2018. Il est l’auteur d’ouvrages sur l’histoire du cinĂ©ma, de quelques biographies, de dictionnaires de films et cinĂ©astes, et d’articles de journaux, parmi lesquels:

‱ Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma, Tomes 1 Ă  6, Paris, DenoĂ«l, 1946 – 1954
‱ Le CinĂ©ma, son art, sa technique, son Ă©conomie, Paris, La BibliothĂšque Française, 1948
‱ De l’autre cĂŽtĂ© des camĂ©ras, Paris, La Farandole, 1962
‱ Vie de Charlot: Charlie Spencer Chaplin, ses films et son temps, Les Éditeurs français rĂ©unis, 1952
‱ Louis LumiĂšre, Paris, Seghers, coll. « CinĂ©ma d’aujourd’hui », 1964
‱ Georges MĂ©liĂšs, Seghers, coll. « CinĂ©ma d’aujourd’hui », 1961
‱ Dziga Vertov, Paris, Champ libre, 1971
‱ Panorama du cinĂ©ma hongrois: 1896-1953, Paris, Les Éditeurs français rĂ©unis, 1952
‱ Le CinĂ©ma français 1890-1962, Paris, Flammarion, 1962
‱ Les CinĂ©mas des pays arabes, Beyrouth, 1966
‱ Dictionnaire des cinĂ©astes, Paris, Le Seuil, 1965
‱ Dictionnaire des films, Paris, Le Seuil, 1965
‱ Journal de guerre, 2 septembre 1939-20 juillet 1940 , Paris, L’Harmattan, 1994
‱ Aragon, Paris, Seghers, coll. « PoĂštes d’aujourd’hui », 1967
‱ Ce que lisent vos enfants: la presse enfantine de France, son histoire, son Ă©volution, son influence, Paris, Bureau d’Ă©ditions, 1938.

Références

  • ValĂ©rie Vignaux, « Georges Sadoul et l’Institut de filmologie: des sources pour instruire l’histoire du cinĂ©ma », CinĂ©mas, 19 (2-3), 249–267, 2009, doi:10.7202/037555ar
  • ValĂ©rie Vignaux, « Georges Sadoul rĂ©dacteur en chef de Mon Camarade (1933-1939). Un magazine illustrĂ© pour une culture de jeunesse communiste ? », StrenĂŠ [En ligne], 10, 2016, URL: http://journals.openedition.org/strenae/1498 ; DOI: 10.4000/strenae.1498
  • Pierre Durteste, « Faut-il oublier Georges Sadoul ? », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 44, 2004, URL: http://1895.revues.org/299 ; DOI: 10.4000/1895.299
  • Christophe Chauville, « RenĂ© Clair et Georges Sadoul: ‘des liens presque familiaux' », 1895, revue d’histoire du cinĂ©ma, n°25, 1998. RenĂ© Clair. pp. 93-106 ; URL:
    http://www.persee.fr/doc/1895_0769-0959_1998_num_25_1_1352
  • François Albera, « 1945: trois ‘intrigues’ de Georges Sadoul », CinĂ©mas, 21(2-3), 49–85, 2011, doi:10.7202/1005584ar
  • Jean-Marc Leveratto, « La Revue internationale de filmologie et la genĂšse de la sociologie du cinĂ©ma en France », CinĂ©mas, Volume 19, NumĂ©ro 2–3, printemps, 2009, p. 183–215, URI: http://id.erudit.org/iderudit/037553ar
  • Georges Sadoul, Dictionnaire du cinĂ©ma, Larousse, 1995.
  • Émile Breton, « Georges Sadoul. Les prix uniques et l’hebdomadaire Regards« , L’HumanitĂ©, 9 AoĂ»t 2012
  • Georges Sadoul, sur Wikipedia (fr).

Illustrations

  • Georges Sadoul, Dieterle, Fourre Cormeray, Jean GrĂ©millon, sur Wikimedia Commons.
  • Mon Camarade, n°2, sur Strenae: http://journals.openedition.org/strenae/1498?lang=it
  • Couverture du livre Journal de Guerre, de Georges Sadoul.
  • Couverture du livre Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma, volume 1, de Georges Sadoul.
  • Exemple de pellicules films aujourd’hui conservĂ©es par une cinĂ©mathĂšque. Sur Wikimedia Commons: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chambrefroidecinematheque.jpeg

Notes et lien complémentaires

  1. âŹ†ïž Voir Faut-il oublier Georges Sadoul? Georges Sadoul, une jeunesse nancĂ©ienne, Pierre Durteste, 1895, revue d’histoire du cinĂ©ma, 2004 (PDF, 284 Ko. p. 11)
  2. âŹ†ïž Propos extraits du catalogue de l’exposition consacrĂ©e Ă  Georges Sadoul par la CinĂ©mathĂšque française et la BibliothĂšque du film en mars-juin 1993, (ibid).
  3. âŹ†ïž Georges Sadoul, « Propositions pour le congrĂšs du BIRHC », CinĂ©mathĂšque française, GSD2, repris dans l’article de ValĂ©rie Vignaux, Georges Sadoul et l’Institut de filmologie: des sources pour instruire l’histoire du cinĂ©ma.

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