Georges Sadoul est né le 4 février 1904 à Nancy (France) dans une famille bourgeoise et cultivée. Son pÚre, Charles Sadoul, fréquente les milieux intellectuels et est conservateur du Musée historique de la région Lorraine.
Ă lâapproche de sa vingtaine, Georges Sadoul sâengage dans des Ă©tudes de droits Ă la facultĂ© de Nancy, tout en faisant dĂ©jĂ preuve dâun fervent intĂ©rĂȘt pour la littĂ©rature et le septiĂšme art. Il frĂ©quente assidĂ»ment les salles de cinĂ©ma de sa ville et suit la revue CinĂ©a, premiĂšre publication française dâesthĂ©tique cinĂ©matographique fondĂ©e par Louis Delluc en 1921. Ce rĂ©alisateur et critique de cinĂ©ma sera par la suite une rĂ©fĂ©rence importante pour Sadoul.
Le Comité Paris-Nancy
Rapidement, se liant dâamitiĂ© avec AndrĂ© Thirion et partageant avec lui une affection pour les arts â notamment la littĂ©rature et la peintureâ, Sadoul et lui vont chercher Ă dynamiser le milieu culturel nancĂ©en qu’ils trouvent trop enclavĂ© et mal informĂ© en comparaison de la rĂ©gion parisienne. Câest ainsi quâen 1923, Sadoul fait introduire quelques peintres modernes au sein du salon artistique organisĂ© annuellement par le ComitĂ© des Amis des Arts, dans lequel siĂšge son pĂšre.
Si cette initiative nâest pas du goĂ»t de tous, elle va prĂ©cisĂ©ment renforcer la conviction de Sadoul de la nĂ©cessitĂ© dâouvrir sa ville natale Ă la modernitĂ© artistique. Ă cette Ă©poque, il est critique dâart pour Le Pays Lorrain, collabore au quotidien LâEst RĂ©publicain, et se rend rĂ©guliĂšrement Ă Paris. Il dĂ©cide alors de crĂ©er le ComitĂ© Paris-Nancy en septembre 1923, alors quâil a 19 ans, dans lâoptique de faire connaĂźtre au public de Nancy les artistes parisiens et leurs Ćuvres. ComposĂ© entre autre de Sadoul, Victor Guillaume, Maurice Boissais, et AndrĂ© Thirion, le comitĂ© convainc la Nouvelle Revue Française de rĂ©aliser avec eux quatre confĂ©rences dans lâannĂ©e, si possible parmi celles donnĂ©es au CollĂšge de France afin dâassurer une certaine exigence intellectuelle.
Durant les trois annĂ©es de son existence, le comitĂ© invitera ainsi 18 confĂ©renciers de prestige, parmi lesquels Jean Epstein, Jean Lurçat, AndrĂ© Lhote, Charles Dullin, Henry PruniĂšres, Jacques RiviĂšre, Benjamin CrĂ©mieux, AndrĂ© Salmon, Jacques Copeau, Pierre Drieu La Rochelle, AmĂ©dĂ©e Ozenfant… Au total, 10 concerts, trois expositions dâArt moderne et une exposition de dessins et dâĆuvres gravĂ©es de Claude le Lorrain seront Ă©galement organisĂ©s[1].
La rencontre avec les surréalistes
Câest via cette expĂ©rience quâen 1926, alors quâil effectue son service militaire Ă Paris, Sadoul entre en contact avec Louis Aragon dans lâoptique de mettre sur pied une grande exposition dâart moderne pour le comitĂ© Paris-Nancy. Aragon lui propose dâajouter Ă son exposition des Ćuvres de Jean Arp, Max Ernst, Georgio De Chirico, AndrĂ© Masson et Joan MirĂł, et lâintroduit auprĂšs des surrĂ©alistes. Cette rencontre sera dĂ©terminante dans la vie de Sadoul.
Comme il sây attendait, lâintroduction dâartistes surrĂ©alistes dans son exposition de 1926 fait scandale, dâautant plus quâĂ cette Ă©poque il sâagit seulement de la seconde exposition surrĂ©aliste au monde ! Cet Ă©vĂ©nement entraĂźne le comitĂ© vers sa fin, mais renforce les convictions de Sadoul. Sâinstallant Ă Paris, il frĂ©quente et suit alors le dĂ©veloppement esthĂ©tique et politique du groupe surrĂ©aliste jusquâĂ la rupture entre Breton et Aragon, en 1932.
Le journalisme d’extrĂȘme gauche et la presse illustrĂ©e pour la jeunesse
Embrassant la dĂ©marche dâAragon et Pierre Unik, Sadoul adhĂšre au parti communiste en 1927, commence Ă Ă©crire dans la presse dâextrĂȘme gauche et sâengage en 1932 dans lâAssociation des Ă©crivains et des artistes rĂ©volutionnaires (AEAR). Il est journaliste Ă Regards, oĂč il y publie notamment un reportage sur son voyage en Espagne en 1934 avec le photographe Henri Cartier-Bresson, son beau-frĂšre et ami. Au milieu des annĂ©es 1930, il dĂ©bute dans la critique cinĂ©matographique, souhaitant donner une autre vision que celles des critiques de droite Maurice BardĂšche et Robert Brasillach, qui accaparent largement lâauditoire. Il devient en charge de la rubrique cinĂ©matographique de la revue Regards dĂšs 1936, tout en continuant Ă rĂ©agir Ă lâactualitĂ© cinĂ©matographique dans dâautres revues telles que Commune, Confluences, LibertĂ© ou encore les Cahiers du cinĂ©ma. Il est en parallĂšle responsable de La revue des revues et assiste LĂ©on Moussinac dans lâĂ©laboration de la page culturelle de LâHumanitĂ©.
En 1933, ce dernier le nomme rĂ©dacteur en chef de la nouvelle revue illustrĂ©e Mon Camarade, une revue communiste dĂ©diĂ©e Ă la jeunesse. Jusquâen 1939, Ă lâaune de la seconde guerre mondiale, Georges Sadoul sâadjoindra de dessinateurs et dâĂ©crivains pour y dĂ©velopper une Ă©cole française de la bande dessinĂ©e et deviendra par le fait mĂȘme le spĂ©cialiste de la presse illustrĂ©e pour la jeunesse de cette pĂ©riode. Le journal atteint les 10 000 lecteurs en 1934 et sa reconnaissance sâĂ©tend de plus en plus au-delĂ du seul Parti communiste. Sadoul, en effet, fait preuve dâune exigence culturelle tant dans ses Ă©ditoriaux que dans les histoires dessinĂ©es quâil choisit pour la revue et ses adaptations de plusieurs chefs dâĆuvres de la littĂ©rature en images, dessinĂ©es par Jean Trubert (Ă titre d’exemple, Le Rayon de la mort, de TolstoĂŻ). DĂ©veloppant une vĂ©ritable politique culturelle pour la jeunesse, il sâagit plus pour lui de dĂ©mocratiser la culture que dâendoctriner les jeunes. Le message Ă©ducatif est primordial, et le discours diffusĂ© se veut humaniste : selon les mots de Sadoul, Mon Camarade est en effet « au service de toutes les organisations qui veulent faire des enfants, non des matraqueurs fascistes ou de la chair Ă canon, mais des travailleurs libres et fiers, des hommes dans le sens le plus beau de ce mot ».
Plus globalement, cette expĂ©rience est aussi lâoccasion pour Sadoul dâĂ©laborer une rĂ©flexion sur la culture pour lâenfance. Il rĂ©dige plusieurs articles sur la jeunesse et rassemble ces textes en 1938 dans une brochure qui fera rĂ©fĂ©rence, intitulĂ©e Ce que lisent vos enfants. Ces Ă©crits rendent compte Ă la fois de l’histoire de la presse illustrĂ©e pour la jeunesse mais aussi des intĂ©rĂȘts Ă©conomiques qui la rĂ©gissent.
La résistance durant la guerre
La seconde guerre mondiale va cependant lâorienter vers de nouvelles voies. MobilisĂ© le 2 septembre 1939, il raconte dans Journal de guerre son expĂ©rience de la DrĂŽle de guerre, jusquâĂ ĂȘtre dĂ©mobilisĂ© en juillet 1940. Il rejoint alors immĂ©diatement Louis Aragon dans la RĂ©sistance et sâimplique dans les revues clandestines qui Ă©mergent avec la censure, en Ă©crivant notamment pour deux journaux fondamentaux de la France rĂ©sistante : Les lettres françaises, qui se dĂ©veloppe dans la zone nord de la France, et Ătoiles, hebdomadaire fondĂ© et dirigĂ© par Aragon et un groupe dâĂ©crivains dont fait partie Sadoul lui-mĂȘme, pour la zone sud non occupĂ©e. Sadoul est Ă©galement responsable du Front national des intellectuels pour la zone sud, de 1941 Ă 1944.
L’enseignement, l’histoire et la prĂ©servation du cinĂ©ma
AprĂšs la libĂ©ration, Georges Sadoul se consacre plus spĂ©cifiquement Ă son intĂ©rĂȘt premier, le septiĂšme art, Ă travers principalement lâenseignement et lâĂ©criture. En 1944, il devient titulaire de la chaire dâhistoire du cinĂ©ma Ă lâInstitut des hautes Ă©tudes cinĂ©matographiques (IDHEC), avec lequel il collaborera 22 ans en tant que responsable de lâenseignement de lâhistoire du cinĂ©ma.
En 1945, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la FĂ©dĂ©ration française des cinĂ©-clubs, qui a pour but de favoriser la diffusion de films issus des cinĂ©mathĂšques. En 1946, il est membre du conseil dâAdministration de lâAssociation française de la critique de cinĂ©ma, devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de la CinĂ©mathĂšque française avec Henri Langlois, et participe aux activitĂ©s de la Commission de recherches historiques.
En plus de sâimpliquer auprĂšs de lâIDHEC, il entre comme enseignant Ă lâInstitut de filmologie de la Sorbonne dĂšs sa fondation, en 1948, et y restera 13 annĂ©es, jusquâen 1961. Lâinstitut approche le cinĂ©ma sous des angles historiques ou sociologiques plutĂŽt que psychologiques ou philosophiques. En Ă©tudiant les pionniers du cinĂ©ma, Sadoul sâintĂ©resse dâabord Ă la syntaxe et Ă lâĂ©volution historique du langage cinĂ©matographique. Il collabore entre autre avec Mario Roques, Ătienne Souriau, Joseph Vendryes, puis Georges Friedmann et Edgar Morin. Au dĂ©but des annĂ©es 50, il prend en compte les autres disciplines artistiques dans ses analyses, et sâintĂ©resse aux Ă©crits thĂ©oriques liĂ©s aux avant-gardes, pour finalement Ă la fin des annĂ©es 50 Ă©laborer ce quâil appelle une « gĂ©ographie humaine » du cinĂ©ma.
Enfin, on ne saurait parler de Georges Sadoul sans aborder son Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma, Ćuvre dâenvergure quâil a mĂ»rie et gardĂ©e en perspective depuis les annĂ©es 30. Le premier volume paraĂźt en 1946 et le dernier en 1954, mais l’Ćuvre reste inachevĂ©e. Cette histoire du cinĂ©ma mondial est le fruit dâun long travail de pionnier, qui pose les bases dâune discipline en lĂ©gitimant artistiquement et scientifiquement le cinĂ©ma: comme le dira Henri Langlois, avant cela « il nâexistait rien, tout ce qui sâĂ©crit aujourdâhui, tout ce qui se lit, nâest possible que parce quâil sâest attaquĂ© Ă cette immense terre vierge ignorata quâĂ©tait le passĂ© du cinĂ©ma» [2].
Dans sa dĂ©marche historiographique, Sadoul fait face Ă la difficultĂ© dâaccĂ©der aux films – trĂšs peu visibles Ă lâĂ©poque en dehors de leur sortie en salle – et aux archives papiers. Ses rĂ©flexions Ă©volueront dâailleurs au fur et Ă mesure que ces sources deviendront consultables, des inventaires Ă©tant rĂ©alisĂ©s progressivement, et les lieux de diffusion des films se multipliant. Pour son histoire du cinĂ©ma, il dĂ©veloppe alors des mĂ©thodes rigoureuses pour analyser les films en tenant compte dâĂ©lĂ©ments tels que leur Ă©tat ou leur mutilation possible. Cette expĂ©rience le sensibilisera et lâamĂšnera Ă contribuer Ă la prĂ©servation et Ă la diffusion du patrimoine cinĂ©matographique, Ă travers ses publications et ses activitĂ©s liĂ©es aux cinĂ©mathĂšques et aux cinĂ©-clubs. Ainsi, il dĂ©fend lâidĂ©e du dĂ©pĂŽt lĂ©gal des films, sans lequel les copies prĂ©servĂ©es sont dans des Ă©tats inĂ©gaux, rendant difficile lâanalyse des Ćuvres cinĂ©matographiques. En 1957, il est secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du Bureau international de recherches historiques cinĂ©matographiques (BIRHC) et participe au congrĂšs organisĂ© par la FĂ©dĂ©ration internationale des archives (FIAF). Il y fait part de ses observations:
Le film, qui est la source essentielle de tous travaux pour les historiens de cinĂ©ma, peut ĂȘtre soumis Ă de trĂšs graves altĂ©rations ou mutilations modifiant son rĂ©cit, son montage, son rythme, etc. [âŠ] Le BIRHC recommande Ă la FIAF, lorsquâelle met en circulation ses films, de spĂ©cifier dans ses fiches sâil sâagit: 1° dâune copie dâĂ©poque ; 2° dâun contretype dâaprĂšs copie dâĂ©poque ; 3° dâun tirage dâaprĂšs nĂ©gatif suivant montage original ; 4° dâun tirage dâaprĂšs nĂ©gatif avec montage reconstituĂ©. Il faudrait donner aussi des indications sur la date du tirage mis en circulation, la longueur du film original, la longueur de la copie, etc. Il serait bien entendu souhaitable que soient donnĂ©es dâautres indications sur les mutilations possibles dâune copie (coupure de censure, corrections de lâauteur, re- montage par le distributeur, destruction de certaines parties par lâusure, etc.) [âŠ] Ces Ă©lĂ©ments sont indispensables pour une critique des documents sur celluloĂŻd aussi rigoureusement scientifique que celle des documents ou inscriptions sur papier, parchemin, pierre, etc.. [3]
Georges Sadoul utilisera Ă©galement les sources papier et les pĂ©riodiques contemporains des Ćuvres pour documenter la rĂ©alisation des films ou des inventions. C’est par contre plus tard qu’il prendra en compte lâimportance des analyses parues ultĂ©rieurement aux films, puis des sources iconographiques (affiches, photographies, programmes, etc) et enfin des sources orales telles que les entrevues avec des cinĂ©astes. Comme pour les films, il appliquera Ă ces sources une mĂ©thodologie critique rigoureuse avant leur utilisation pour la recherche.
Devenue une vĂ©ritable rĂ©fĂ©rence Ă son Ă©poque, traduite dans des dizaines de langues, cette Ćuvre de Sadoul fĂ»t cependant remise en cause dĂšs les annĂ©es 60. On lui reprocha en particulier des inexactitudes et un manque dâobjectivitĂ© dĂ» Ă son appartenance au marxisme, qui lui a fait privilĂ©gier le cinĂ©ma soviĂ©tique et les petites productions françaises au dĂ©pens de lâindustrie du cinĂ©ma Hollywoodienne.
Dans les annĂ©es 1950 et 1960, toujours en parallĂšle de ses activitĂ©s dâhistorien et dâenseignant du cinĂ©ma, Georges Sadoul participe Ă de nombreux comitĂ©s, tels que la Commission de contrĂŽle des films du Centre national de la cinĂ©matographie. Il crĂ©e en 1962 avec Louis Marcorelles la Semaine internationale de la critique du festival de Cannes, travaille Ă©troitement avec les cinĂ©mathĂšques et les Ă©coles de cinĂ©ma, et continue toujours Ă ĂȘtre critique de cinĂ©ma pour diverses revues comme Les Lettres françaises, LâĂcran français, LâHumanitĂ©, Europe, Les Cahiers du cinĂ©ma, PositifâŠ
Jusqu’Ă sa mort le 13 octobre 1967 Ă Paris, Georges Sadoul, restĂ© communiste, fĂ»t une figure majeure de lâenseignement du cinĂ©ma et de la sauvegarde de son patrimoine. Le prix Georges Sadoul a Ă©tĂ© crĂ©Ă© lâannĂ©e suivante afin de distinguer deux premiers ou seconds longs-mĂ©trages français et Ă©tranger.
Le fonds d’archives de Georges Sadoul est conservĂ© Ă la CinĂ©mathĂšque française et comprend plus de 850 dossiers datĂ©s de 1881 Ă 1990. Leur description peut ĂȘtre consultĂ©e sur CinĂ©-Ressources.
Domaine public
Les Ă©crits de Georges Sadoul entreront dans le domaine public canadien le 1er janvier 2018. Il est lâauteur dâouvrages sur lâhistoire du cinĂ©ma, de quelques biographies, de dictionnaires de films et cinĂ©astes, et dâarticles de journaux, parmi lesquels:
âą Histoire gĂ©nĂ©rale du cinĂ©ma, Tomes 1 Ă 6, Paris, DenoĂ«l, 1946 – 1954
⹠Le Cinéma, son art, sa technique, son économie, Paris, La BibliothÚque Française, 1948
âą De l’autre cĂŽtĂ© des camĂ©ras, Paris, La Farandole, 1962
âą Vie de Charlot: Charlie Spencer Chaplin, ses films et son temps, Les Ăditeurs français rĂ©unis, 1952
âą Louis LumiĂšre, Paris, Seghers, coll. « CinĂ©ma d’aujourd’hui », 1964
âą Georges MĂ©liĂšs, Seghers, coll. « CinĂ©ma d’aujourd’hui », 1961
âą Dziga Vertov, Paris, Champ libre, 1971
âą Panorama du cinĂ©ma hongrois: 1896-1953, Paris, Les Ăditeurs français rĂ©unis, 1952
⹠Le Cinéma français 1890-1962, Paris, Flammarion, 1962
⹠Les Cinémas des pays arabes, Beyrouth, 1966
⹠Dictionnaire des cinéastes, Paris, Le Seuil, 1965
âą Dictionnaire des films, Paris, Le Seuil, 1965
âą Journal de guerre, 2 septembre 1939-20 juillet 1940 , Paris, L’Harmattan, 1994
âą Aragon, Paris, Seghers, coll. « PoĂštes d’aujourd’hui », 1967
âą Ce que lisent vos enfants: la presse enfantine de France, son histoire, son Ă©volution, son influence, Paris, Bureau d’Ă©ditions, 1938.
Références
- ValĂ©rie Vignaux, « Georges Sadoul et lâInstitut de filmologie: des sources pour instruire lâhistoire du cinĂ©ma », CinĂ©mas, 19 (2-3), 249â267, 2009, doi:10.7202/037555ar
- Valérie Vignaux, « Georges Sadoul rédacteur en chef de Mon Camarade (1933-1939). Un magazine illustré pour une culture de jeunesse communiste ? », StrenÊ [En ligne], 10, 2016, URL: http://journals.openedition.org/strenae/1498 ; DOI: 10.4000/strenae.1498
- Pierre Durteste, « Faut-il oublier Georges Sadoul ? », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 44, 2004, URL: http://1895.revues.org/299 ; DOI: 10.4000/1895.299
- Christophe Chauville, « RenĂ© Clair et Georges Sadoul: ‘des liens presque familiaux' », 1895, revue d’histoire du cinĂ©ma, n°25, 1998. RenĂ© Clair. pp. 93-106 ; URL:
http://www.persee.fr/doc/1895_0769-0959_1998_num_25_1_1352 - François Albera, « 1945: trois ‘intrigues’ de Georges Sadoul », CinĂ©mas, 21(2-3), 49â85, 2011, doi:10.7202/1005584ar
- Jean-Marc Leveratto, « La Revue internationale de filmologie et la genĂšse de la sociologie du cinĂ©ma en France », CinĂ©mas, Volume 19, NumĂ©ro 2â3, printemps, 2009, p. 183â215, URI: http://id.erudit.org/iderudit/037553ar
- Georges Sadoul, Dictionnaire du cinéma, Larousse, 1995.
- Ămile Breton, « Georges Sadoul. Les prix uniques et lâhebdomadaire Regards« , L’HumanitĂ©, 9 AoĂ»t 2012
- Georges Sadoul, sur Wikipedia (fr).
Illustrations
- Georges Sadoul, Dieterle, Fourre Cormeray, Jean Grémillon, sur Wikimedia Commons.
- Mon Camarade, n°2, sur Strenae: http://journals.openedition.org/strenae/1498?lang=it
- Couverture du livre Journal de Guerre, de Georges Sadoul.
- Couverture du livre Histoire générale du cinéma, volume 1, de Georges Sadoul.
- Exemple de pellicules films aujourd’hui conservĂ©es par une cinĂ©mathĂšque. Sur Wikimedia Commons: https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Chambrefroidecinematheque.jpeg
Notes et lien complémentaires
- âŹïž Voir Faut-il oublier Georges Sadoul? Georges Sadoul, une jeunesse nancĂ©ienne, Pierre Durteste, 1895, revue d’histoire du cinĂ©ma, 2004 (PDF, 284 Ko. p. 11)
- âŹïž Propos extraits du catalogue de lâexposition consacrĂ©e Ă Georges Sadoul par la CinĂ©mathĂšque française et la BibliothĂšque du film en mars-juin 1993, (ibid).
- âŹïž Georges Sadoul, « Propositions pour le congrĂšs du BIRHC », CinĂ©mathĂšque française, GSD2, repris dans l’article de ValĂ©rie Vignaux, Georges Sadoul et lâInstitut de filmologie: des sources pour instruire lâhistoire du cinĂ©ma.