NĂ© en 1899, Jean BĂ©raud (pseudonyme de Jacques Laroche) Ă©tudie dâabord le droit pour sâorienter ensuite vers la composition dramatique. Il poursuit ses Ă©tudes Ă New York et Paris oĂč il Ă©tudie pendant 3 ans la littĂ©rature, la musique et l’histoire du théùtre. De retour au QuĂ©bec, il entre au journal La Patrie puis Ă La Presse (1924) pour faire la critique des livres. Il dirige par la suite les pages littĂ©raires de ce journal pendant 25 ans luttant pour donner, au QuĂ©bec, toutes ses lettres de noblesse Ă la profession de critique littĂ©raire. RĂ©putĂ© pour ses critiques de théùtre qui couvrent une quarantaines dâannĂ©es, il publie un premier essai en 1934 (« Initiation Ă lâart dramatique ») puis un second en 1946 «Variations sur trois thĂšmes». Il publie enfin lâouvrage «Trois cent cinquante ans de théùtre au Canada français» en 1958. Il devient, en 1960, « fellow » du Royal College for the Encouragement of the Arts de Londres oĂč son nom s’ajoute Ă ceux de membres cĂ©lĂšbres comme Benjamin Franklin, Charles Dickens et Karl Marx. RĂ©cipiendaire du prix David en 1961, il reçoit le prix Victor-Morin deux ans plus tard pour s’ĂȘtre illustrĂ© dans le domaine des arts de la scĂšne.
Il meurt en 1965 en lĂ©guant Ă lâUniversitĂ© de MontrĂ©al un ensemble de plus de 1 000 volumes sur le théùtre, dont des Ă©ditions anciennes de MoliĂšre, Racine et Corneille ainsi quâun rare ensemble de programmes de théùtre montrĂ©alais parus entre 1945 et 1965. Trois ans aprĂšs son dĂ©cĂšs, en 1968, on crĂ©e en sa mĂ©moire une distinction littĂ©raire qui porte son nom.
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