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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
18 Décembre 20191 janvier 2021

Otto Dix

Une notule colligée par Aline Crédeville
Calendrier:
  • 2020
| Discipline(s): Tags Gravure, Peinture

Hugo Erfurth. «Otto Dix mit Pinsel», 1929. Domaine public.Otto Dix (prononcer [diks]) est un peintre et un graveur allemand nĂ© en 1891 et mort en 1969. Il se disait rĂ©aliste — un curieux qui allait au-devant de l’expĂ©rience. Mais ce serait bien rĂ©ducteur que de s’en tenir Ă  cette simple description.

En rĂ©alitĂ©, Otto Dix a Ă©tĂ© associĂ© Ă  diffĂ©rents courants artistiques: l’expressionnisme, le futurisme, le dadaĂŻsme et, enfin, la Nouvelle ObjectivitĂ©, dont il est l’un des fondateurs. Selon les critiques d’art, il a Ă©tĂ© un reprĂ©sentant de tous ces courants Ă  la fois. Sa dĂ©marche artistique se rĂ©sume, selon lui, au tĂ©moignage de ce qu’il voit. En 1963, il s’exprime en ces termes Ă  propos de son Ɠuvre, dans l’enregistrement d’une conversation:

« Aucun homme ne peut voir ça. Comment? Qu’est-ce que c’est ça?…Toutes ces putains et toutes ces femmes flĂ©tries, et tous les soucis de l’existence
 Aucun homme n’éprouve du plaisir Ă  voir ça. Aucune galerie ne veut accrocher ça. Pourquoi peins-tu surtout cela?!…DĂ©solĂ©. Je suis prĂ©cisĂ©ment un de ces prolĂ©taires souverains, n’est-ce pas, et j’ai le droit de dire: voilĂ  ce que je fais! Vous pouvez bien dire ce que vous voulez. À quoi ça sert, je ne le sais pas moi-mĂȘme. Mais je le fais. Parce que ça s’est passĂ© comme ça, et pas autrement! Â».

Otto Dix se disait un rĂ©aliste, un curieux qui allait au-devant de l’expĂ©rience. Mais ce serait rĂ©ducteur que de s’en tenir Ă  cette description.

Devenir artiste Ă  tout prix

Otto Dix est nĂ© dans une famille modeste et ouvriĂšre d’Untermhaus, un village allemand du Land de Thuringe, proche de Gera. Son pĂšre, Ernst Franz Dix, Ă©tait un ouvrier qui travaillait le fer; sa mĂšre, Pauline Louise Dix, une couturiĂšre.

De son pĂšre, qui Ă©tait un social-dĂ©mocrate et qui participait activement aux rĂ©unions de travailleurs, il a trĂšs vite compris et intĂ©grĂ© l’existence de la lutte des classes, de la solidaritĂ© entre travailleurs, et de la fiertĂ© Ă  accorder au travail que l’on accomplit de soi-mĂȘme. MĂȘme reconnu comme artiste d’excellence plus tard dans sa vie, il ne rompra jamais avec ses racines et se situera toujours comme un « prolĂ©taire Â».

C’est grĂące Ă  son cousin du cĂŽtĂ© maternel, Fritz Amann1, qu’il sera introduit Ă  l’art dĂšs sa tendre enfance. Les visites chez son cousin furent en effet dĂ©cisives pour Otto Dix, qui sut dĂšs lors qu’il voulait devenir artiste. Lorsqu’il Ă©voque cette Ă©poque de son enfance, il Ă©voque le souvenir vivace de « l’odeur merveilleuse de la peinture Ă  l’huile et des vernis Â».

Le village de Untermhaus en 2006 (CC-BY HaPe_Gera).
Le charmant village de Untermhaus (2006).

Entre 1897 et 1906, alors qu’il est Ă  la « Grammar Schule Â» de son village d’Untermhaus, il fait une rencontre trĂšs marquante en la personne de Ernst Schunke, son enseignant. Celui-ci remarque les aptitudes de Dix, sa capacitĂ© d’observation et ce souci du dĂ©tail qui ne le quitteront jamais. Ernst Schunke va prendre sur lui d’emmener Otto Dix dans des excursions dans la campagne environnante et lui apprendre l’art de dessiner et de peindre « en plein air Â».

Dix rĂ©alise alors un grand nombre de dessins: des portraits et des paysages particuliĂšrement dĂ©taillĂ©s. Ceux-ci dĂ©montrent dĂ©jĂ  une certaine maturitĂ© artistique chez le jeune homme. Sous la direction de Ernst Schunke, Otto Dix renforce son souci du dĂ©tail et dĂ©veloppe le goĂ»t d’expĂ©rimenter toutes sortes de mediums et de techniques artistiques: le fusain, la craie, l’aquarelle, le graphite, la plume et l’encre.

Ernst Schunke voyait en Dix un grand artiste en devenir et l’a aidĂ© pour qu’il puisse obtenir une bourse auprĂšs du Prince Heinrich XXVII de Reuss2, mais sa candidature fut rejetĂ©e. Dix dĂ©cide alors de devenir apprenti dans l’atelier du peintre dĂ©corateur Carl Senff, Ă  Gera. Il y restera de 1907 Ă  1910.

Les annĂ©es d’apprentissage

Pour Carl Senff, Otto Dix n’avait guĂšre de talent. Bien que, de ses propres dires, il s’éloignait des beaux-arts, Otto Dix a Ă©normĂ©ment appris de cet apprentissage. Cette formation Ă  ce que l’on appellerait maintenant le mĂ©tier de peintre en bĂątiment fut donc fructueuse. Il y apprit Ă  fabriquer des couleurs, Ă  se sensibiliser aux effets d’ombrage et de lumiĂšre en fonction des tons de peinture ou des matiĂšres sur lesquelles celle-ci est appliquĂ©e.

Cet enseignement technique l’enrichit et construisit l’identitĂ© d’artiste peintre qu’il est devenu par la suite — quelqu’un qui fabrique une reprĂ©sentation de la rĂ©alitĂ©. Lui-mĂȘme se dit plus tard un « rĂ©aliste Â» qui veut tĂ©moigner de ce qu’il voit.

Tout le temps libre qui lui restait en dehors de son apprentissage, il le passait alors Ă  peindre tous les sujets d’inspiration Ă©manant de ce qui l’environnait — les Ă©glises, les ponts, les forĂȘts… —, toujours minutieux et attentif au dĂ©tail.

L’école des arts appliquĂ©s Ă  Dresde

Finalement, en 1910, Ă  l’Ăąge de 18 ans, il parvint Ă  recevoir du Prince Heinrich XXVII von Reuss une bourse qui lui permit d’étudier Ă  l’école d’arts appliquĂ©s de Dresde. Certes, ce n’était pas la prestigieuse École des Beaux-Arts, mais il y reçut une solide formation sur les techniques d’ornementation et de dessins anatomiques.

Otto Dix apprenait. Il avait pour objectif de maĂźtriser parfaitement les techniques. Pragmatique, il Ă©crivit Ă  son ami Ă  cette Ă©poque: « De mon point de vue, on doit avoir une solide fondation, avant de pouvoir construire sa maison. Â» Son ambition n’était pas de peindre une expĂ©rience sentie du rĂ©el en y plaquant ses Ă©motions, comme le groupe avant-gardiste die BrĂŒcke, mais bien de rendre visible ce qui transparaissait du rĂ©el. Ainsi Otto Dix avait une idĂ©e dĂ©jĂ  bien forgĂ©e de qui il Ă©tait comme artiste. Un tĂ©moin sans pathos, mais trĂšs sensible au rĂ©el.

En 1912, Otto Dix poursuivit sa formation avec Richard Guhr, un peintre et sculpteur trĂšs rĂ©putĂ©, mais aussi un rĂ©actionnaire. En 1922, Guhr Ă©crira publiquement des pamphlets littĂ©ralement racistes et nationalistes, prĂ©figurant les prochaines campagnes des nazis contre certaines Ɠuvres d’art qualifiĂ©es d’« art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© Â». Otto Dix aura l’honneur (rĂ©trospectif!) de faire partie de ces artistes disgraciĂ©s. Ayant Ă©tĂ© l’un des meilleurs Ă©tudiants de Gurh, il y a lĂ  de quoi sourire.

Quoi qu’il en soit, Otto Dix prend ce qu’il a prendre de l’enseignement de Richard Guhr et perfectionne sa maĂźtrise des techniques, voulant notamment arriver Ă  la mĂȘme application dans la reprĂ©sentation rĂ©aliste que les artistes de la Renaissance ou les nĂ©o-classiques.

Les influences contemporaines de Dix

Friedrich Nietzsches, par Gustav-Adolf Schultze (1882).ParallĂšlement, et Ă  l’instar de ses collĂšgues contemporains, Otto Dix se nourrit d’autres influences en rupture avec le conformisme et le conservatisme de Richard Guhr. Il est trĂšs influencĂ© par les Ɠuvres de Nietzsche, dont le trĂšs cĂ©lĂšbre Ainsi parlait Zarathustra et Le Gai Savoir. Il perçoit dans ces Ɠuvres philosophiques la nĂ©cessaire Ă©mancipation des structures autoritaires et la remise en question de la morale religieuse. Il rĂ©alise Ă  cette Ă©poque d’ailleurs un buste de Nietzsche — ce sera sa seule et unique sculpture. Et parmi le peu de choses personnelles qu’il gardera sur lui durant la guerre de 14-18, ce sera un exemplaire de Zarathustra.

D’autres influences, picturales, celles-lĂ , le marquent Ă©galement. À Dresde, il va visiter des expositions d’arts, notamment la Grande Exposition d’art, mais celles aussi des galeristes Emil Richter et Ernst Arnold (de). À ces occasions, il dĂ©couvre des Ɠuvres contemporaines, dont celle de Van Gogh qui l’impressionna tout autant que ses camarades qui fonderont le groupe d’avant-garde expressionniste die BrĂŒcke. MĂȘme si Otto Dix ne fait pas partie de ce groupe, ilfig%2Ffr%2F074404-000-A&autostart=false&mute=0″> sera l’un des fers de lance du style expressionniste allemand qui Ă©mergera du choc provoquĂ© par Van Gogh, et d’autres impressionnistes, chez ces jeunes artistes allemands.

À la veille de la guerre, les artistes dĂ©veloppaient cette Ă©nergie crĂ©atrice contre l’ordre social et moral Ă©tabli. On Ă©tait loin de l’art des classiques et des Anciens. En 1913, une exposition montrera, face aux toiles des impressionnistes, celles des expressionnistes allemands et du norvĂ©gien Edward Munch et son Futuristes italiens (it). Il en conservera un goĂ»t pour l’utilisation d’élĂ©ments abstraits rythmant leur reprĂ©sentation de la vie moderne. Ce rythme dans la reprĂ©sentation d’élĂ©ments abstraits Ă©voque parfaitement, pour Otto Dix, l’accĂ©lĂ©ration de la vie moderne face Ă  une sociĂ©tĂ© qui devient de plus en plus technologique. Il rĂ©utilisera ces procĂ©dĂ©s dans ses Ɠuvres retraçant son expĂ©rience rĂ©elle de la Guerre.

Bande-annonce du documentaire Otto Dix ou le regard impitoyable (2018) sur ARTE.TV3

L’expĂ©rience de la guerre

À la veille de la PremiĂšre guerre mondiale, en effet, Otto Dix a dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  explorer les thĂšmes qui domineront ses Ɠuvres, peu importe le style qu’il emploiera: la vie urbaine, les paysages, les portraits de ses amis et autoportraits, la fertilitĂ©, Éros et Thanatos, la mort, la naissance, la guerre, la religion et la violence.

Otto Dix. Repas dans les tranchées (1924). CC-BY Dr. Alexey Yakovlev.
Repas dans les tranchées (1924).

Ses eaux fortes tĂ©moignant de la guerre, Otto Dix les a rĂ©alisĂ©es durant et aprĂšs le conflit de 1914-1918. En 1915, il s’enrĂŽle volontairement dans l’armĂ©e allemande. Comme des milliers d’hommes, il vit l’horreur des tranchĂ©es. MalgrĂ© la violence, la vermine et les maladies, il veut toujours repartir au front lorsqu’il en est Ă©loignĂ©. Il Ă©tait pourtant loin d’ĂȘtre un militariste. Lorsqu’en 1963, il s’exprime sur son engagement, il dĂ©clare que, pour lui, il Ă©tait impĂ©ratif de voir ces atrocitĂ©s:

« Je devais voir par moi-mĂȘme. Je suis rĂ©aliste Ă  un tel point que je devais voir de mes propres yeux pour ĂȘtre capable d’affirmer que c’était tel que c’était. Â»

L’expĂ©rience figurera dans d’autres de ces Ɠuvres quand il adhĂ©rera Ă  ce nouveau style rĂ©aliste qu’est le courant de la Nouvelle ObjectivitĂ©. Otto Dix peint le laid « Ă  Ă©galitĂ© Â», dit-il, avec le beau, la nature humaine et ce qu’elle est, sans fard.

En 1919, Dix est dĂ©mobilisĂ© et rentre Ă  Dresde. Avec son ami Conrad FelixmĂŒller, il fonde un groupe d’artistes de gauche, la SĂ©cession dresdoise, ou Groupe 1919. Dans leur manifeste, ils se rĂ©clament d’un expressionnisme qui a pour valeurs « VĂ©ritĂ© – FraternitĂ© – Art Â». En vĂ©ritĂ©, lorsqu’ils exposent, leurs styles et influences sont multiples: futurisme, cubisme, symbolisme
 Les thĂšmes de Dix (Éros, la naissance et la mort) et son style tĂ©moignent d’une transformation, les symboles supplantant le rĂ©el.

Le virage Dada

Les joueurs de Skat (1920) - publié sur le site de SOBRE NOSOTROS - CC by SA
Les joueurs de Skat (1920)

En 1920, Otto Dix ne rejoint pas le parti communiste malgrĂ© les arguments de FelixmĂŒller. Il est dĂ©jĂ  bien ancrĂ© dans un cheminement anarchiste qui l’empĂȘche de rejoindre tout parti politique. Dix est un libre penseur. DĂšs 1920, il aime Ă  dire qu’il n’est « ni politique ni tendancieux ni un pacifiste ni un moraliste ni quoi que ce soit d’autre Â». C’est ainsi que, dans son radicalisme nihiliste, il devient un « DadaDix Â»4, rejoignant le mouvement artistique connu sous le nom de dadaĂŻsme. Il explore alors le style futuriste, rĂ©alise des collages dans ses tableaux, et a recours Ă  la caricature. L’une de ses toiles les plus connues de cette Ă©poque est Les joueurs de Skat (1920).

Sylvia van Harden, par Otto Dix (1926). Photo: Bernie CB (CC BY-SA-ND), Flickr.
Sylvia van Harden, par Otto Dix (1926).
Évidemment, les toiles de Dix provoquent dans cette Allemagne qui s’appauvrit, qui a honte et qui devient progressivement antisĂ©mite. MalgrĂ© son succĂšs dans le monde de l’art et Ă  l’international, les Ɠuvres de Dix ne sont pas du goĂ»t de tout le monde. DĂšs 1924, elles se heurtent rencontre des opposants. En 1925, l’artiste part avec sa femme Ă  Berlin. C’est lĂ  qu’il peindra le cĂ©lĂšbre portrait de son amie journaliste, Sylvia von Harden.

Otto Dix, un artiste dégénéré

Jusqu’en 1933, Dix sera professeur d’art, Ă  l’instar de ses amis tels que Max Beckmann et Paul Klee. À l’arrivĂ©e d’Hitler au pouvoir, ils perdent tous leur droit d’enseigner — Max Beckmann et Paul Klee, parce qu’ils sont juifs, Dix parce que les nazis le considĂ©raient incapable de soutenir l’idĂ©al national socialiste. Non sans raison puisque, par provocation, il exposa alors plusieurs peintures d’enfants dans le style acadĂ©mique des Anciens. Ironique. AprĂšs cette exposition qu’apprĂ©cia d’ailleurs le public berlinois, il dĂ©mĂ©nagea Ă  Schloss Randegg, prĂšs du lac de Constance, pour fuir la rĂ©pression politique. En 1937, le rĂ©gime nazi proclame que son Ɠuvre est de l’« art dĂ©gĂ©nĂ©rĂ© Â».5

La seconde guerre mondiale, Dix de der.

Durant la guerre, Dix est trĂšs prudent. Il peint essentiellement des paysages autour du lac de Constance. Toutefois, au lendemain de la tentative d’assassinat d’Hitler, le 8 novembre 1939, les nazis l’arrĂȘtent ainsi que beaucoup d’autres artistes. Durant deux semaines, il est retenu par la Gestapo et interrogĂ©. Finalement, il sera renvoyĂ© chez lui, mais ses Ɠuvres seront par la suite constamment inspectĂ©es.

Le 15 mars 1945, alors qu’il a 54 ans, le peintre est forcĂ© d’aller grossir les rangs des soldats allemands enrĂŽlĂ©s de grĂ© ou de force par le rĂ©gime nazi dans une derniĂšre tentative pour stopper l’avancĂ©e des forces alliĂ©es. Dix est capturĂ© Ă  Colmar, en Alsace. Dans le camp de prisonniers, il est reconnu comme un grand artiste et autorisĂ© Ă  peindre Ă  Colmar. En fĂ©vrier 1946, il retourne rejoindre sa famille en Allemagne.

Une fin de sa vie dans les honneurs

Otto Dix reçoit son certificat de membre de l'AcadĂ©mie allemande des Arts (1957).AprĂšs la guerre, Dix connaĂźt les honneurs tant du cĂŽtĂ© de la nouvelle RĂ©publique fĂ©dĂ©rale d’Allemagne (RFA) que dans sa rĂ©gion d’origine qui se trouve dĂ©sormais en RĂ©publique dĂ©mocratique allemande (RDA). MalgrĂ© cette reconnaissance, il demeure fidĂšle Ă  ses racines prolĂ©taires. Il meurt le 25 juillet 1969 Ă  l’ñge de 78 ans.

Domaine public

Au Canada, toute l’Ɠuvre d’Otto Dix appartiendra au domaine public dùs le 1er janvier 2019.

Sources et références

  • Otto Dix : [un monde effroyable et beau] (catalogue d’exposition). MontrĂ©al: MusĂ©e des beaux-arts de MontrĂ©al. 2010.
  • Otto Dix. Otto Dix, la guerre. Paris: Gallimard. 2015.
  • Phillip Gutbrod. Otto Dix : the art of life. Ostfildern: Hastje Cantz Verlag. 2010.
  • Eva Karcher. Otto Dix, 1891-1969. Paris: Flammarion. 1990.
  • « Otto Dix Â». WikipĂ©dia.
  • « Otto Dix Â». WikiQuote.

Notes et liens complémentaires

  1. Né en 1878, Fritz Amann était également peintre. Né à Gera, il est mort en 1969, comme son jeune cousin. Source: Wikipedia (de).
  2. La « maison Reuss Â» est une maison princiĂšre allemande dont la lignĂ©e remonte au Moyen-Âge.
  3. L’intĂ©gralitĂ© de ce film est disponible (en VO allemande) dans la Internet Archive.
  4. « DadaDix Â». Britannica. (Ă  ne pas confondre avec la notation hexadĂ©cimale du jaune clair #DADA10! 😃)
  5. Revanche de l’histoire: une rue du village de Randegg porte aujourd’hui fiĂšrement son nom.

Illustration

  • Domaine public. Portrait d’Otto Dix avec un pinceau par Hugo Erfurth. 1929. Wikimedia Commons
  • Le charmant village de Untermhaus en 2006. Photo: CC-BY HaPe_Gera (Hans-Peter). (via Wikimedia Commons).
  • Gustav-Adolf Schultze. Portrait de Friedrich Nietzsches (1882). Domaine public (via Wikimedia Commons).
  • CC by SA. Otto Dix. Mealtime in the Trench (Loretto Heights) from The War (1924). Prise le 17 aoĂ»t 2012 Dr. Alexey Yakovlev Flickr - Dr. Alexey Yakovlev
  • CC by SA. Les joueurs de Skat par Otto Dix, 1920. TrouvĂ© sur https://archivoshistoria.com/testimonios-de-la-guerra-la-desgarradora-pintura-de-otto-dix/dix-skat-players-1920/archivoshistoria.com
  • CC by SA-ND. Portrait de Sylvia von Harden par Otto Dix. Photo prise par BernieCBBernie CB - Flickr
  • Le 12 avril 1957, Ă  Berlin, le prĂ©sident de l'AcadĂ©mie allemande des Arts (AdK), Otto Nagel (Ă  gauche), remet Ă  Otto Dix le certificat de sa nomination en tant que membre de cette acadĂ©mie. Bundesarchiv, Bild 183-45912-0002 / CC-BY-SA 3.0 (via Wikimedia Commons)

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