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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
4 Décembre 20191 janvier 2020

Diamond Jenness

Une notule colligée par Pascale Félizat-Chartier
Calendrier:
  • 2020
| Discipline(s): Tags Anthropologie

Diamond Jenness c. 1916 (domaine public).NĂ© le 10 fĂ©vrier 1886 et mort le 29 novembre 1969, Diamond Jenness est un des tout premiers et plus Ă©minents anthropologues du Canada. Il s’est formĂ© et a ƓuvrĂ© alors que l’anthropologie dĂ©veloppait encore ses mĂ©thodes de collecte de connaissances empiriques Ă  partir d’un Ă©volutionnisme thĂ©orique sur le dĂ©clin. Ainsi son premier terrain de recherche, Ă  l’ñge de 26 ans, dans l’archipel d’Entrecasteaux en Papouasie Nouvelle-GuinĂ©e, consistait Ă  dĂ©crire les frontiĂšres des groupes culturels observĂ©s, Ă  Ă©valuer leur degrĂ© d’évolution supposĂ© puis Ă  creuser ces observations sur un sous-territoire en tentant d’établir des liens avec sa population et d’apprendre leur langue. Ce premier terrain de recherche est choisi parce Jenness y a dĂ©jĂ  des liens: sa sƓur May y tient depuis quelques annĂ©es une mission mĂ©thodiste avec son conjoint.

AprĂšs un an Ă  sĂ©journer dans les endroits les plus reculĂ©s de ce territoire marquĂ©e par la pĂ©nurie alimentaire, Jenness finit par y faire de l’observation participante sans l’avoir vraiment anticipĂ©1. Il prend notamment plaisir Ă  apprendre des habitants de prĂ©cieux jeux de ficelle (les berceaux du chat, ou cat’s craddle en anglais). Plus tard et sous d’autres latitudes, il se servira de sa passion pour ce type de jeu pour lier connaissance et s’instruire de ses hĂŽtes. Il continuera d’enregistrer ses observations en mĂȘme temps que ses propres impressions personnelles, impliquant Ă  l’occasion ses compagnons et sujets d’études dans ses travaux.

Jenness Ɠuvre Ă  une Ă©poque oĂč il existe encore des groupes humains qui vivent Ă  leur propre rythme dans des recoins du globe moins soumis aux pressions commerciales ou extractives. Il Ɠuvre aussi Ă  un moment oĂč l’effort de science se heurte encore Ă  de sĂ©rieux alĂ©as: on bricole bien souvent ses outils de travail, les bateaux plein d’échantillons et de carnets de terrain sombrent en mer, les expĂ©ditions un peu ambitieuses subissent toutes sortes d’alĂ©as administratifs, humains et naturels au point qu’on peut y risquer sa vie. Ainsi, en 1913, l’histoire de vie de Jenness, un demi-siĂšcle aprĂšs celle de Sir John Franklin et du HMS Terror sera notamment mĂȘlĂ©e Ă  l’épopĂ©e des passagers du Karluk, un de ces bateaux broyĂ© par les glaces avec une partie de son Ă©quipage. L’issue sera miraculeusement heureuse dans le cas de Jenness.

Jeunesse en Nouvelle-Zélande

Mais la particularitĂ© comme anthropologue de Jenness, c’est aussi son lieu d’origine et l’influence de celui-ci sur sa pratique ultĂ©rieure. Il a Ă©tĂ© Ă©levĂ© en Nouvelle-ZĂ©lande dans un contexte de relations avec les peuples autochtones subtilement diffĂ©rent de celui du Canada et c’est avec ce bagage qu’il dĂ©barque en Colombie Britannique, un peu par hasard et parce qu’il a croisĂ© plus jeune, Ă  Oxford, le chemin d’un jeune quĂ©bĂ©cois passionnĂ© d’anthropologie, Marius Barbeau.

La famille Jenness aux dĂ©but des annĂ©es 20Diamond Jenness est le premier fils Ă  survivre d’une famille de 14 enfants. Le pĂšre est un horloger et joaillier prospĂšre dans la petite bourgade coloniale de quelques milliers d’habitants qu’est Wellington. La famille, de la classe moyenne, est mĂ©thodiste mais aussi membre du Mechanics Institute et en partage les valeurs. La respectabilitĂ© victorienne, l’endurance dans l’adversitĂ© mais aussi l’humanitarisme, le respect des autres et le dĂ©sir d’égalitĂ© sociale sont bien prĂ©sents dans la communautĂ©.

Pakehas (les blancs) et maoris restent des communautĂ©s largement sĂ©parĂ©es mais le jeune Jenness cĂŽtoie des maoris Ă  l’école. La communautĂ© maori, bien atteinte par la colonisation, fait tout de mĂȘme l’objet d’un gouvernement sĂ©parĂ© et d’une rare reconnaissance de certains de leurs droits Ă  la terre. Un descendant d’un irlandais et de son Ă©pouse maori, James Caroll est nommĂ© au gouvernement en 1899 et d’importantes rĂ©formes suivront en matiĂšre de rĂ©partition des terres, dĂ©veloppement Ă©conomique, gouvernance locale et santĂ©.

Dans ce joyau d’üle et ce contexte plutĂŽt progressiste, Diamond est un brillant jeune homme aux multiples talents: c’est le plus sportif de la famille, il joue de la flĂ»te, lit le grec et le latin, ambitionnant de maĂźtriser tout Platon et Aristote dans le texte, et sait parfaitement manier le fusil. Son brillant parcours dans les tous premiers Ă©tablissements scolaires de la ville est jalonnĂ© de prix et il termine sa maĂźtrise de langue et littĂ©rature en 1908 dans les honneurs. Il quitte alors son Ăźle pour poursuivre sa formation Ă  Oxford, et finit par y suivre 3 annĂ©es d’un programme d’anthropologie nouvellement mis en place.

Groupe de Maoris dansant. Photo: Diamond Jenness (1911–12)Lorsque Jenness dĂ©bute dans sa nouvelle discipline, il l’aborde avec l’optique de sa communautĂ© d’appartenance: un rapprochement entre cultures est nĂ©cessaire pour s’assurer que les membres des peuples autochtones aient les moyens matĂ©riels et politiques de participer dans les nouvelles sociĂ©tĂ©s en Ă©mergence autour d’eux dans leurs propres termes. Il y a du respect et de l’ouverture Ă  la participation dans les affaires gouvernementales, mais le projet ultime est toutefois bien l’assimilation2.

Assimilation et/ou statut spécial

Les idĂ©es de Jenness au sujet de l’administration autochtone du Canada qu’il ne manqua pas de critiquer3, anticipaient de 30 ans, plusieurs prĂ©misses de l’initiative du gouvernement libĂ©ral de P. E. Trudeau en 1969, de faire des Indiens des citoyens ordinaires en Ă©liminant l’appareil juridique et administratif complexe qui Ă©tait Ă  la base de leur statut historique mais aussi, en partie, la source de leurs conditions de vie dĂ©sastreuses. Cette initiative fut finalement rejetĂ©e par les principaux concernĂ©s eux-mĂȘmes objectant que son fondement Ă©tait assimilationniste et reniait les droits ancestraux issus des traitĂ©s, droits jugĂ©s essentiels Ă  leur survie sociale et culturelle. Ce rejet a donnĂ© lieu Ă  un enchĂąssement constitutionnel des droits des Autochtones dans lequel nous cheminons toujours.

Débuts de la recherche sur les peuples autochtones au Canada

Ikpukhuak and his shaman wife (circa 1913-1916)Au dĂ©but du 20e siĂšcle, la recherche sur les peuples autochtones des territoires arctiques, n’avait guĂšre jusque lĂ  suscitĂ© l’intĂ©rĂȘt politique d’un Canada surtout prĂ©occupĂ© de commerce et d’industrie. Peu avant l’arrivĂ©e de Jenness, celle-ci vient enfin de trouver un dĂ©but de financement au prĂ©texte surtout qu’il s’agit de mieux Ă©tendre vers l’ouest et le nord ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et territoriaux et d’assurer sa souverainetĂ© y compris sur les ressources miniĂšres. Mais c’était aussi, en objectif secondaire, l’urgence d’enregistrer les traditions et cultures d’origine du Canada qui Ă©taient sur le point de se perdre.

La division Anthropologique du dĂ©partement des mines est fondĂ©e Ă  Ottawa en 1910. Jenness arrive en 1913 pour participer Ă  l’ExpĂ©dition canadienne dans l’arctique conduite par le manitobain de 34 ans, Vilhjalmur Stefansson. L’objectif de l’expĂ©dition est surtout de cartographier des territoires inconnus et d’en dĂ©couvrir les richesses miniĂšres exploitables. Mais il y a aussi une division dĂ©volue Ă  la recherche scientifique pour laquelle des chercheurs Ă©trangers sont recrutĂ©s, dont, en anthropologie, Jenness et le français Henri Beuchat4, qui y perdra la vie. Jenness se familiarise avec diverses langues inuites, effectue des fouilles archĂ©ologiques dans l’üle Barter et poursuit ses travaux pendant deux ans dans le Golfe du couronnement comme fils adoptif d’Ikpukkkuaq, un chasseur respectĂ©, et de son Ă©pouse, Higilaq, dans le sud-ouest de l’Ăźle Victoria.

 
En 1916, il s’enrĂŽle dans l’artillerie de campagne canadienne pour servir pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Il servira aussi pendant la seconde comme directeur adjoint du renseignement pour l’Aviation royale du Canada et chef de la Section topographique interservices du ministĂšre de la DĂ©fense nationale.

Influer sur le sort des peuples autochtones

Au retour de la premiĂšre guerre et au fil de ses diffĂ©rentes affectations en tant qu’ethnologue du MusĂ©e national du Canada entre 1920 et 1947, Jenness continuera d’acquĂ©rir une connaissance approfondie et directe des Inuits mais, aussi, d’autres groupes autochtones du nord de l’Ontario, de l’Alberta et de Colombie Britannique, se dĂ©solant des pertes et iniquitĂ©s qu’il y observait. Dans les annĂ©es 30 et la grande dĂ©pression, il craint particuliĂšrement les effets d’une politique gouvernementale obsolĂšte de type « Bible et Charrue ».

RefusĂ© en 1932 pour succĂ©der Ă  D. C. Scott aux affaires indiennes, il cherche d’autres moyens d’influence. En 1936, il devient enfin consultant spĂ©cial auprĂšs de la Direction des affaires indiennes et peut y plaider la nĂ©cessitĂ© d’une rĂ©forme en profondeur, recommandant la fermeture des pensionnats autochtones et dĂ©fendant le besoin urgent de mesures pour assurer aux Indiens des chances Ă©gales dans l’Ă©ducation et la vie Ă©conomique. Il jugeait toutefois que ces mesures Ă©taient un prĂ©alable Ă  l’obtention de l’autonomie et que cette derniĂšre ne pourrait ĂȘtre acquise que dans un second temps.

Dans les annĂ©es 40, il se convainc de la supĂ©rioritĂ© du modĂšle nĂ©o-zĂ©landais de relations interraciales avec lequel il Ă©tait restĂ© en contact par intermĂ©diaire du politicien du parti travailliste Walter Nash, louant l’absence dans ce pays de rĂ©serves et de sĂ©grĂ©gation institutionnelle, la participation des Maoris aux affaires nationales, y compris au gouvernement, et l’absence de discrimination raciale — dans les faits, toute relative — dans la vie privĂ©e et publique.

Diamond JennessEn 1943, il va jusqu’à comparer la situation des peuples autochtones du Canada Ă  l’isolement invalidant des victimes du nazisme dans un exposĂ© curieusement intitulĂ© « Plan de liquidation du problĂšme indien en 25 ans ». En rĂ©ponse, le gouvernement le mandate en 1948 pour une commission d’enquĂȘte en Nouvelle-ZĂ©lande qui aura pour principal effet le remplacement des pensionnats indiens par des Ă©coles de jour locales administrĂ©es par le gouvernement fĂ©dĂ©ral et des programme d’Ă©tudes plus conforme aux normes nationales. Jenness y recommande aussi le systĂšme maori des tribunaux fonciers qui n’aura lui aucun Ă©quivalent au Canada avant 19745. Outre l’introduction dans les discours du thĂšme de l’égalitĂ© citoyenne, l’exemple NĂ©o-zĂ©landais aura donc peu de suites concrĂštes au Canada. Les annĂ©es qui suivront seront plutĂŽt marquĂ©es par une croissance fulgurante de la bureaucratie des Affaires autochtones et des dĂ©penses publiques consacrĂ©es Ă  ses divers programmes sans grand changement de fond de la situation des peuples autochtones.

Gentil6, calme et modeste toute sa vie, Diamond Jenness a reçu cinq doctorats honorifiques et a Ă©tĂ© associĂ© Ă  de nombreuses institutions savantes au Canada et Ă  l’Ă©tranger, dont la SociĂ©tĂ© gĂ©ographique royale du Canada qui, en 1962, lui dĂ©cerna la mĂ©daille Massey.

En 1968, il est fait Compagnon de l’Ordre du Canada, la plus haute distinction de son pays, et il figure depuis 1973 dans la liste des personnages historiques Ă©tablie par le gouvernement canadien. En 1978, son nom est officiellement attribuĂ© Ă  une pĂ©ninsule situĂ©e sur la cĂŽte ouest de l’Ăźle Victoria et, en 2004, la NASA a utilisĂ© son nom pour identifier une roche sur Mars explorĂ©e par le astromobile Opportunity.

Domaine public

Diamond Jenness a publiĂ© au cours de sa vie plus de 100 livres et articles sur les relations entre les Inuit et l’État, l’ethnologie, la linguistique, l’archĂ©ologie et l’anthropologie, dont The Life of the Copper Eskimos (1922), The People of the Twilight (1928) et The Indians of Canada (1932). Certaines de ses Ɠuvres ont Ă©tĂ© traduites en français.

L’Ɠuvre de Jenness, consultable dans Internet Archive, accĂ©dera au domaine public en 2020.

Sources

  • Wikipedia (EN)
  • Voir ci-dessous â–Œ

Notes et liens complémentaires

  1. Avant la premiĂšre guerre mondiale l’observation participante Ă©tait rarement utilisĂ©e comme technique ou stratĂ©gie de recherche dĂ©libĂ©rĂ©e.
  2. Source : Richling, Barnett In twilight and in dawn : a biography of Diamond Jenness. Montreal [etc.] : McGill-Queen’s University Press,  2012.
  3. Richling, Barnett. « Diamond Jenness and ‘useful anthropology’ in Canada 1930–1950 » (PDF). The Journal of New Zealand Studies. 2 (1): 2. ConsultĂ© le 01-12-19.
  4. Voir Richling, Barnett. « Henri Beuchat (1878–1914) Â» (PDF). Artic, Vol. 66, n°1, mars 2013. ConsultĂ© le 03-12-09.
  5. Il est Ă  noter que, depuis 2017, Le Parlement NĂ©o-zĂ©landais a accordĂ© au fleuve Whanganui le statut d’entitĂ© vivante qui permet de dĂ©fendre les droits et les intĂ©rĂȘts de ce cours d’eau devant la justice.
  6. Jenness c’est aussi un ami fidĂšle. Pendant ses Ă©tudes au Victoria College en 1908, il noue une amitiĂ© durable avec George Von Zedlitz, un professeur d’origine allemande formĂ© Ă  Oxford qui venait d’arriver en Nouvelle-ZĂ©lande et avec lequel il passe ses soirĂ©es Ă  lire L’OdyssĂ©e. Il correspondra avec ce mentor de jeunesse tout au long de la guerre (de 2013 Ă  2017) prenant sa dĂ©fense alors qu’il risquait de perdre son emploi en raison de son origine allemande et des dĂ©rives nationaliste de l’époque. Il prendra aussi la dĂ©fense de Stefansson quand la rĂ©putation de celui-ci sera attaquĂ©e.

Illustration

  • Diamond Jenness circa 1916. Domaine public.
  • La famille Jenness aux dĂ©but des annĂ©es 20. Domaine public (via Geni).
  • Domaine public. Un groupe de Maoris dansant au son de percussions Ă  la fĂȘte de la Mission Bwaidoga (1911~1912). Photo: Diamond Jenness. (Pitt Rivers Museum
  • Domaine public. L'innu Ikpukhuak et son Ă©pouse shaman Higalik (Maison-de-glace) qui "adoptĂšrent" Diamond Jenness. Photo prise entre 1913 et 1916 par Hubert Wilkins. Source: Wikimedia Commons
  • Auteur inconnu (CC-BY SA: MusĂ©e canadien de l'histoire)

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