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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
22 Décembre 201930 avril 2024

Jack Kerouac

Une notule colligée par Gabriel Vignola
Calendrier:
  • 2020
| Discipline(s): Tags Littérature, Poésie

Jack Kerouac par Tom Palumbo, vers 1956.Jack Kerouac, nĂ© Jean-Louis KĂ©rouac en 1922, Ă  Lowell (Massachusetts), dans une famille d’origine canadienne-française, dĂ©cĂ©dĂ© en 1969 Ă  St. Petersburg en Floride, est un Ă©crivain et poĂšte amĂ©ricain considĂ©rĂ© comme l’un des plus influents du XXe siĂšcle. Il est un pilier de la Beat Generation, mouvement littĂ©raire qu’il a contribuĂ© Ă  dĂ©finir.

On lui a en effet attribuĂ© l’invention de l’expression « Beat Generation Â»1, inspirĂ©e selon ses dires par un terme afro-amĂ©ricain: beat dans le sens de « battre Â» — une gĂ©nĂ©ration pauvre, hĂ©ritiĂšre de la Grande DĂ©pression et de la Seconde Guerre mondiale —, mais aussi dans le sens du rythme endiablĂ© du bebop, ce jazz trĂšs rapide des annĂ©es 1940-1950 qui fascinait l’auteur. Pour Kerouac, le terme beat rĂ©fĂ©rait Ă©galement Ă  la « bĂ©atitude Â», Ă  une quĂȘte spirituelle, cette dimension trop souvent oubliĂ©e de sa quĂȘte et de celle de ses contemporains2.

« VoilĂ  le Beat Â», Ă©crit-il dans Sur les origines d’une gĂ©nĂ©ration:

« Vivez vos vies Ă  fond. Non, aimez vos vies Ă  fond. Quand ils viendront vous lapider, au moins vous ne serez pas dans une serre, vous n’aurez que votre peau transparente. Â»3

Sur la route: le rythme d’une gĂ©nĂ©ration

En 1954, Irvin Howe dĂ©nonçait le conformisme ambiant de l’aprĂšs-guerre dans un texte polĂ©mique intitulĂ© « This Age of Conformity Â». Et pourtant, dĂ©jĂ  dans les annĂ©es 1950, le calme supposĂ© hĂ©ritĂ© de la Seconde Guerre mondiale craquait de partout. Elvis Presley, James Dean, Marlon Brando: la figure du rebelle s’imposait dĂ©jĂ  dans diverses productions culturelles amĂ©ricaines4. Et la littĂ©rature n’est pas en reste, notamment grĂące Ă  l’anticonformisme profond dĂ©ployĂ© par la Beat Generation qui se traduit en une fascination pour les marginaux, les fous, les excentriques, les itinĂ©rants, les junkies
.

DeuxiĂšme roman de Kerouac, Sur la route s’est imposĂ© dĂšs sa publication en 1957 comme l’Ɠuvre phare de ce mouvement littĂ©raire. Il a Ă©tĂ© Ă©crit en trois semaines sur un long rouleau de 37 m qui, insĂ©rĂ© dans sa machine Ă  Ă©crire, permettait Ă  l’auteur de ne pas changer de page et ainsi de conserver une grande spontanĂ©itĂ© dans l’écriture, de dĂ©velopper un rythme effrĂ©nĂ©, rapide comme la baguette du batteur de jazz sur la cymbale.

« Ă€ cette Ă©poque, en 1947, le be-bop dĂ©ferlait comme un vent de folie sur toute l’AmĂ©rique. [
] Et pendant que j’étais assis Ă  Ă©couter ce chant de la nuit que le bop est devenu pour nous tous, je pensais Ă  tous mes amis qui, d’un bout Ă  l’autre du pays, Ă©taient tous vraiment dans la mĂȘme arriĂšre-cour, aussi dĂ©lirant et frĂ©nĂ©tique. Â»5

On le constate ici, Kerouac porte la voix de toute une gĂ©nĂ©ration Ă  travers Sur la route. Cette volontĂ© s’intĂšgre au cƓur de son Ɠuvre. En grande partie autobiographique, les personnages du roman sont inspirĂ©s de personnes rĂ©elles. Les principaux — Sal Paradise et Dean Moriarty — sont ainsi les alter ego fictifs de Jack Kerouac et Neal Cassady (une autre figure importante de la Beat Generation).

Cette quĂȘte de rythme, mĂ©langĂ©e Ă  la narration au « je Â» et au caractĂšre autobiographique du rĂ©cit, permet Ă  Jack Kerouac de dĂ©velopper dans son roman une prose trĂšs novatrice, qui marquera par la suite l’ensemble de son Ɠuvre. Comme l’explique bien Richard Gray dans A History of American Literature6, cela fait en sorte que l’enchaĂźnement des Ă©vĂšnements, dans Sur la route, prend la forme d’un flot, plus que d’une trame narrative fixe. C’est l’expĂ©rience du narrateur que le lecteur est invitĂ© Ă  partager. L’écriture de Kerouac nous convie dans son intimitĂ©, Ă  suivre ses pensĂ©es, son regard, ses dĂ©sirs — une façon de faire que l’auteur disait inspirĂ©e par Louis-Ferdinand CĂ©line7 et que l’on retrouve dans l’ensemble de son Ɠuvre par la suite.

The Dharma Bums: la quĂȘte spirituelle Beat

Aux États-Unis, lorsqu’il est question de Jack Kerouac, on cite volontiers un deuxiĂšme titre comme faisant partie de ses romans les plus marquants. Sorti en 1958, The Dharma Bums, dont le titre a malencontreusement Ă©tĂ© traduit par Les clochards cĂ©lestes en français, est le 4e roman paru de l’auteur, bien qu’il ait Ă©tĂ© Ă©crit plusieurs annĂ©es aprĂšs Sur la route. Dans la francophonie, cette Ɠuvre majeure tend Ă  rester dans l’ombre de Sur la route, peut-ĂȘtre Ă  cause de l’importance qu’elle accorde Ă  la spiritualitĂ©, plus particuliĂšrement au bouddhisme, un thĂšme pourtant cher Ă  de nombreux auteurs associĂ©s Ă  la Beat Generation, comme le souligne Kerouac dans Sur les origines d’une gĂ©nĂ©ration8.

On insiste en gĂ©nĂ©ral sur la quĂȘte de libertĂ© que porte l’Ɠuvre de Kerouac, sur le rejet des normes, plus particuliĂšrement de la sociĂ©tĂ© de consommation, dont elle est porteuse. Mais cette volontĂ© d’émancipation individuelle vient dans sa dimension la plus fondamentale avec une quĂȘte spirituelle. DĂšs les premiĂšres pages de The Dharma Bums, on retrouve ainsi les sujets chers Ă  Sur la route: la bohĂšme, le jazz, le vin. Le rĂ©cit est toutefois portĂ© par maintes rĂ©fĂ©rences au bouddhisme zen, rĂ©fĂ©rences qui viennent se cristalliser autour de Japhy Ryder, l’incarnation fictionnelle de Gary Snyder, un grand poĂšte amĂ©ricain, peu traduit en français, qu’on associe gĂ©nĂ©ralement au mouvement littĂ©raire de la San Francisco Renaissance.

Kerouac se fait dans ce roman, encore une fois, le porteur de la voix d’une gĂ©nĂ©ration. La fameuse soirĂ©e de poĂ©sie de la Sixth Gallery de San Francisco est ainsi mise en scĂšne au passage. C’est lors de cette soirĂ©e oĂč Allen Ginsberg a pour la premiĂšre fois lu Howl en public. Elle a grandement contribuĂ© Ă  faire connaitre auprĂšs du grand public ces poĂštes emblĂ©matiques de l’époque que sont Ginsberg, bien sĂ»r, mais aussi Gary Snyder, Philip Lamantia, Michael McClure et Philip Whalen.

L’intĂ©rĂȘt pour les grands espaces dĂ©jĂ  prĂ©sent dans Sur la route, prend une autre tournure avec The Dharma Bums, alors que Kerouac, influencĂ© en cela par Gary Snyder engage un rapprochement avec la nature sauvage qui se poursuivra dans Desolation Angels. Ce rapprochement s’inscrit, avec le bouddhisme, au sein de la quĂȘte spirituelle de l’auteur.

Suite à l’ascension d’une montagne de la Sierra Nevada en Californie, le narrateur s’exclame:

« Sur le lac apparurent des reflets rosĂ©s de vapeurs cĂ©lestes, et j’ai dit: “Dieu, je t’aime” et j’ai regardĂ© vers les ciel et j’étais sincĂšre. “Je suis tombĂ© en amour avec toi, Dieu. Prends soin de nous tous, d’une façon ou d’une autre.” Â»9

Il marque ainsi un grand tournant par rapport au cynisme face Ă  la religion affichĂ©e dans les premiĂšres pages du roman, un virage qui s’effectue au contact de la nature sauvage.

Doctor Sax, Maggie Cassidy, Visions of Gerard: Kerouac, un auteur canadien-français?

Big Sur (1962) se termine sur le poĂšme intitulĂ© « Sea Â» oĂč on peut lire:

« Parle, O, parle, mer, parle
Sea speak to me, speak
to me, your silver you light
[
] O — la vengeance
De la roche
Cossez
Ah
 Â»10

Un poĂšme dĂ©diĂ© Ă  la mer oĂč se mĂ©lange, comme par hasard, la langue anglaise dans laquelle Ă©crit Kerouac, avec sa langue maternelle: le français, la langue de sa mĂšre, Gabrielle-Ange LĂ©vesque, native de Saint-PacĂŽme dans le Bas-Saint-Laurent. L’auteur, bien qu’ayant fait toute sa carriĂšre en anglais, est nĂ© et a grandi dans la communautĂ© francophone de Lowell au Massachusetts. Il n’a d’ailleurs appris l’anglais qu’à l’ñge de six ans.

Il retrace son enfance dans trois romans: Doctor Sax (1959), Maggie Cassidy (1959), Visions of Gerard (1963). DĂšs la premiĂšre page de Doctor Sax, on peut ainsi lire: « Eh, batĂȘge, ya faite un grand sarman s’foi icitte11 Â». On peut ainsi lire cette langue orale, francophone, dans un roman amĂ©ricain publiĂ© neuf ans avant les premiĂšres prĂ©sentations des Belle-SƓurs en 1968, et le scandale qui s’en suivit, provoquĂ©, justement
 par l’usage de la langue orale de MontrĂ©al au théùtre.

L’Ɠuvre de Kerouac est en effet parsemĂ© de phrases Ă©crites en joual de la Nouvelle-Angleterre. Malheureusement, le lecteur canadien francophone devra se tourner vers les versions anglaises de ses romans afin d’accĂ©der Ă  ces phrases, puisque celles-ci sont transposĂ©es en français de France dans les Ă©ditions couramment distribuĂ©es au Canada.

Cela est fort dommage, puisque Kerouac a Ă©crit en joual longtemps avant que l’on ose s’aventurer sur ce terrain au QuĂ©bec. Il a parlĂ© français toute sa vie avec sa mĂšre. Il a Ă©tĂ© interviewĂ© Ă  deux reprises (en 1959 et en 1967) – Ă  une Ă©poque oĂč on le lisait peu ici d’ailleurs. On peut donc difficilement nier l’attachement de l’auteur Ă  ses racines canadiennes-françaises.

Les origines franco-amĂ©ricaines ont d’ailleurs profondĂ©ment marquĂ© le destin de l’Ɠuvre de Kerouac au QuĂ©bec. Jean-François Chassay relate d’ailleurs en dĂ©tail, dans L’ambigĂŒitĂ© amĂ©ricaine: le roman quĂ©bĂ©cois face aux États-Unis (1995), la rĂ©ception critique de l’auteur dans la Belle Province, ainsi que son impact sur la fiction12. Il critique sĂ©vĂšrement au passage les tentatives de rĂ©cupĂ©ration de Kerouac, souvent Ă©rigĂ© en symbole du destin francophone en AmĂ©rique: une Ă©popĂ©e continentale, qui mĂšne ultimement Ă  l’effacement de la langue française au profit de l’anglais.

Est-ce bien lĂ  le destin de Kerouac? DĂ©jĂ , les thĂšmes Ă©voquĂ©s ci-haut sont tout ce qu’il y a de plus amĂ©ricain: le jazz, la figure du rebelle, le mythe de l’Ouest, la Californie, lieu de tous les possibles, les grands espaces, l’émancipation individuelle, la quĂȘte spirituelle trouvant sa rĂ©solution au contact de la nature
 Des transcendentalistes amĂ©ricains, au cinĂ©ma hollywoodien, en passant par la San Francisco Renaissance, la Beat Generation, Kerouac est habitĂ© par les États-Unis, en mĂȘme temps qu’il habite intensĂ©ment et profondĂ©ment ce territoire.

Mais cela ne rejette pas pour autant l’importance de ses racines francophones: celles-ci s’agitent au second plan, dans sa relation avec sa mĂšre, dans la prĂ©sence de la langue de MoliĂšre dans son Ɠuvre, dans Sartori Ă  Paris, alors qu’il tente de retracer ses ancĂȘtres français…

Gabriel Anctil, Ă©crivain et scĂ©nariste quĂ©bĂ©cois, est venu ouvrir un nouveau pan dans cette rĂ©flexion Ă  la fin des annĂ©es 2000 en publiant dans Le Devoir une sĂ©rie d’articles oĂč il fait connaitre au QuĂ©bec l’existence de textes de Kerouac Ă©crits en français, dont une dizaine de pages d’une premiĂšre version de Sur la route13.

Par la suite, Gabriel Anctil a poursuivi sur cette lancĂ©e en contribuant, avec Franco Nuovo et Jean-Philippe Pleau, Ă  une magnifique baladodiffusion intitulĂ©e Sur les traces de Kerouac14, qui cherche Ă  mettre en relief la complexitĂ© des rapports de l’homme et de l’Ɠuvre Ă  la francophonie nord-amĂ©ricaine.

Domaine public

La bonne nouvelle, c’est que l’Ɠuvre originale de Kerouac, dans toute son Ă©tendue (romans, essais, poĂšmes et correspondance) et sa complexitĂ©, fera partie du domaine public, au Canada, dĂšs le 1er janvier 2020. Et cela comprend bien entendu les romans prĂ©citĂ©s:

  • On the Road, New York: Viking, 1957.
  • The Dharma Bums, New York: Penguin Books, 1976 [1958].
  • Doctor Sax, New York: Grover Press, 1959.
  • Big Sur, New York: Penguins Books, 1962.

Sources et références

  • Gabriel Anctil, « Sur le chemin Â», Le Devoir, 4 septembre 2008.
  • Gabriel Anctil, « Kerouac voulait Ă©crire en français Â», Le Devoir, 5 septembre 2007.
  • Jean-François Chassay, L’ambiguĂŻtĂ© amĂ©ricaine: le roman quĂ©bĂ©cois face aux Etats-Unis, MontrĂ©al, XYZ, 1995.
  • John Clellon Holmes , « This Is The Beat Generation Â», The New York Times Magazine, 16 novembre, 1952.
  • Richard Gray, A History of American Literature, Malden, Blackwell Publishing, 2004.
  • Jack Kerouac, Wikipedia.
  • Jack Kerouac, Sur la route, Paris, Édition Gallimard, coll. Folio plus, 2007 [1960, 1997].
  • Jack Kerouac, Sur les origines d’une gĂ©nĂ©ration, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1998 [1993].
  • VidĂ©o: Jack Kerouac: I’m Sick of Myself.I’m Not a Courageous Man. Entrevue rĂ©alisĂ©e avec Jack Kerouac Ă  l’émission de tĂ©lĂ©vision de Radio-Canada, Le Sel de la semaine (via YouTube).
  • VidĂ©o: Jack Kerouac parle de CĂ©line. Entrevue avec Jack Kerouac accordĂ©e Ă  Pierre Nadeau, diffusĂ©e Ă  Radio-Canada en 1959 (via YouTube).
  • Sur les traces de Kerouac, Radio-Canada, 1er mai 2018.

Notes et liens complémentaires

  1. John Clellon Holmes, « This Is The Beat Generation Â», The New York Times Magazine, 16 novembre 1952.
  2. Extrait d’une entrevue rĂ©alisĂ©e avec Jack Kerouac Ă  l’émission de tĂ©lĂ©vision de Radio-Canada, Le Sel de la semaine (00:18 Ă  01:13). [visionner sur YouTube]
  3. Jack Kerouac, Sur les origines d’une gĂ©nĂ©ration, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1998, p. 15.
  4. Richard Gray, A History of American Literature, Malden, Blackwell Publishing, 2004, p. 554.
  5. Jack Kerouac, Sur la route, Paris, Édition Gallimard, coll. Folio plus, 2007 [1960, 1997], p. 25-26.
  6. Richard Gray, op. cit., p. 655.
  7. Jack Kerouac dĂ©veloppe sur CĂ©line et sur ses diffĂ©rentes influences littĂ©raires dans cet extrait d’une entrevue accordĂ©e Ă  Pierre Nadeau, diffusĂ©e Ă  Radio-Canada en 1959, en ligne. ConsultĂ© le 18 dĂ©cembre 2019.
  8. Jack Kerouac, Sur les origines d’une gĂ©nĂ©ration, op. cit., p. 15, p.49.
  9. Jack Kerouac, The Dharma Bums, New York, Penguin Books, 1976 [1958], p. 244. Ma traduction.
  10. Jack Kerouac, Big Sur, New York, Penguins Books, 1962, p. 221.
  11. Jack Kerouac, Doctor Sax, New York, Grover Press, 1959, p. 3.
  12. Jean-François Chassay, L’ambiguĂŻtĂ© amĂ©ricaine: le roman quĂ©bĂ©cois face aux Etats-Unis, MontrĂ©al, XYZ, 1995, p. 65 Ă  91.
  13. Gabriel Anctil, « Sur le chemin Â», Le Devoir, 4 septembre 2008. « Kerouac voulait Ă©crire en français Â», Le Devoir, 5 septembre 2007.
  14. Sur les traces de Kerouac, Radio-Canada, 1er mai 2018.

Illustration

Jack Kerouac, vers 1956. CC-BY Tom Palumbo (via Wikimedia Commons.

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