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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
10 Décembre 201520 mars 2019

Jean-Philippe Dallaire

Une notule colligée par Danielle Noiseux
Calendrier:
  • 2016
| Discipline(s): Tags Peinture

NĂ© le 9 juin 1916 Ă  Hull, l’artiste-peintre meurt Ă  Vence, dans le sud de la France, en 1965. Jean-Philippe Dallaire est souvent nommĂ© dans les biographies sans la partie composĂ©e de son prĂ©nom. Le MusĂ©e des beaux-arts du Canada parle de Jean Dallaire alors que quelques galeries d’art utilisent toujours le prĂ©nom composĂ© Jean-Philippe.

AĂźnĂ© d’une famille de 11 enfants, il dĂ©montre trĂšs jeune des talents pour le dessin. D’abord encouragĂ© par sa mĂšre, qui lui amĂ©nage un atelier dans le grenier de la maison familiale, il est repĂ©rĂ© par un pĂšre dominicain, Georges-Henri LĂ©vesque. Ce dernier l’invite au monastĂšre d’Ottawa afin d’y rĂ©aliser une murale dans la chapelle. Dallaire est surtout un autodidacte. Il suit pendant 3 mois un cours Ă  la Grange Art School de Toronto, passe chez les Dominicains Ă  Boston et frĂ©quente par la suite l’École des beaux-arts de MontrĂ©al durant six mois. En 1938, il obtient une bourse du gouvernement du QuĂ©bec pour se rendre Ă  Paris. Il frĂ©quente l’Atelier d’art sacrĂ© de Maurice Denis et l’atelier d’AndrĂ© Lhote. Il est arrĂȘtĂ© par la Gestapo en 1940 comme sujet britannique et il est emprisonnĂ© jusqu’en 1944. Durant son sĂ©jour en prison, il continue Ă  dessiner et apprend l’italien. RapatriĂ© au pays en 1945, il est engagĂ© Ă  mi-temps Ă  l’École des beaux-arts de QuĂ©bec. Il continue Ă  peindre et l’une des Ɠuvres les plus importantes de cette pĂ©riode est une grande murale intitulĂ©e « QuĂ©bec sous le rĂ©gime français« .  Mais son penchant pour l’alcool provoque chez lui  un comportement jugĂ© dĂ©rĂ©glĂ© et il est remerciĂ© de l’École des beaux-arts en 1952. L’Office national du film du Canada  (ONF) l’engage immĂ©diatement comme illustrateur de films fixes. L’un des films sur lequel il travaille, « Cadet Rousselle », est saluĂ© par la critique.

DĂšs 1945, les Ɠuvres de Dallaire figurent dans des expositions collectives Ă  Paris et Ă  partir de 1948, un peu partout au Canada. En 1954, il apparaĂźt dans les galeries professionnelles, comme la Galerie Dominion de MontrĂ©al, ce qui lui ouvre le monde des critiques et des collectionneurs. En 1958, il quitte l’ONF car les galeristes lui assurent un petit revenu. Il retourne Ă  Paris puis s’installe Ă  Vence jusqu’Ă  sa mort.

Dallaire reste un peintre figuratif, malgrĂ© son intĂ©rĂȘt pour l’abstraction. Il a su intĂ©grer diffĂ©rents courants de la peinture du XXe siĂšcle comme le fauvisme, le surrĂ©alisme, le cubisme et mĂȘme l’abstraction et s’est créé un style trĂšs personnel. Selon la notice du MusĂ©e des beaux-arts du Canada, « Jean-Philippe Dallaire est surtout connu pour ses tableaux festifs peuplĂ©s de personnages Ă©tranges et macabres. Dans son travail, le rĂ©el et l’imaginaire s’entremĂȘlent dans un monde de formes et de couleurs ».

En 1968, le MusĂ©e d’art contemporain de MontrĂ©al et le MusĂ©e de QuĂ©bec prĂ©sentent une premiĂšre rĂ©trospective de son travail. En 2008, la Galerie Valentin de MontrĂ©al actualise l’Ɠuvre de Dallaire en organisant une grande exposition.

Sources :

Musée des beaux-arts du Canada. Notice Jean Dallaire

Catalogue Jean Dallaire, exposition rétrospective. Montréal, Galerie Valentin, 2008, 24 pages.

Pour aller plus loin :

Article dans Wikipédia

Domaine public (liste non exhaustive) :

  • Portrait de jeune homme, 1935
  • Autoportrait, 1938
  • La vieille demoiselle, 1945
  • Murale QuĂ©bec, (l’histoire de la ville de QuĂ©bec), 1951
  • Coq licorne, 1952
  • Habitants de la Lune, 1958
  • L’Oiseau jongleur, 1960

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