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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

Nous cĂ©lĂ©brons ici des Ɠuvres entrant dans le domaine public le 1er janvier de chaque annĂ©e au Canada!

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
16 Décembre 201928 Décembre 2019

Marius Barbeau

Une notule colligée par Lëa-Kim Chùteauneuf
Calendrier:
  • 2020
| Discipline(s): Tags Anthropologie, Ethnologie, Folklore
Marius Barbeau c. 1930 (BAnQ)
Marius Barbeau c. 1930 (BAnQ Québec)

Lorsque j’ai dĂ©cidĂ© de m’occuper de rĂ©diger la notule sur Marius Barbeau1, je savais dĂ©jĂ  que je m’attaquais Ă  un sujet difficile. Difficile parce que beaucoup a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©crit sur son travail, ses recherches et, mĂȘme, sur sa vie.  Au dĂ©part, j’ai voulu explorer des aspects un peu moins documentĂ©s de sa carriĂšre, comme tout le travail photographique qu’il a accompli, en documentant ses recherches ou l’influence que son parcours — celui de l’un des premiers anthropologues professionnels du Canada — a pu avoir sur la profession. Je me suis donc rendu aux Archives nationales afin d’explorer une partie de son Fonds d’archives2.

Sachez que la majoritĂ© des Fonds d’archives peuvent ĂȘtre consultĂ©s et qu’on y retrouve souvent de petits trĂ©sors tout en ayant une relation parfois intime avec le sujet du Fonds Ă  travers des notes manuscrites, des journaux ou des correspondances. Il faut savoir aussi que la trĂšs grande partie du Fonds Marius Barbeau est conservĂ©e au MusĂ©e canadien de l’histoire3 (autrefois MusĂ©e canadien des civilisations) mais de nombreux documents trĂšs intĂ©ressants se trouvent entre les mains de BAnQ. J’ai donc rĂ©ussi Ă  en apprendre un peu plus sur l’homme et sa carriĂšre.

Une histoire en images

J’ai ainsi eu le bonheur de consulter de trĂšs nombreuses photographies relatant la jeunesse de Barbeau, ses grands-parents, la maison familiale Ă  Sainte-Marie-de-Beauce oĂč ses parents, cultivateurs et Ă©leveurs de chevaux, l’ont Ă©levĂ©. J’ai aussi appris que Charles et Virginie, ses parents, jouaient du violon et du piano et que le petit Marius a Ă©tĂ© trĂšs jeune en contact avec les chansons et les danses folkloriques. J’ai Ă©galement vu des photos d’un jeune Marius Barbeau, alors aux Ă©tudes Ă  Oxford, puis Ă  la Sorbonne.

La maison familiale (négatif)
Maison familiale
La maison familiale
Maison familiale (BAnQ)
Virginie Morency, mĂšre de Marius Barbeau (BAnQ)
MĂšre de Marius Barbeau (BAnQ)
Charles Barbeau, pĂšre de Marius (BAnQ)
PĂšre de Marius Barbeau (BAnQ)
Marius barbeau, jeune
Barbeau Ă  l’Ă©poque du CollĂšge puis d’Oxford
Marius Barbeau Ă  Oxford, vers 1908 (BAnQ)
Barbeau Ă  Oxford c. 1908 (BAnQ)
Marius Barbeau vers 1910 (BAnQ)
Barbeau vers 1910 (BAnQ)

En plus des photographies, j’ai eu la libertĂ© de consulter de nombreux documents et Ă©changes avec des centres de recherche ou organismes d’un peu partout dans le monde tĂ©moignant de la portĂ©e et de l’importance du travail qu’effectuait Barbeau.

Un patrimoine sonore

Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion d’entendre les enregistrements originaux de Barbeau puisque la plupart d’entre eux sont prĂ©servĂ©s Ă  l’UniversitĂ© Laval ainsi qu’au MusĂ©e canadien de l’histoire. Comme il y a environ 3 800 enregistrements sur rouleaux de cire effectuĂ©s par Barbeau, on ne peut passer Ă  cĂŽtĂ© du fait qu’il s’agit certainement de la plus grande collection de chansons traditionnelles de la premiĂšre moitiĂ© du 20e siĂšcle. GrĂące Ă  des informateurs, comme le troubadour Louis L’Aveugle4, Barbeau pouvait enregistrer, transcrire les paroles et la musique et ainsi Ă©tudier un rĂ©pertoire de chansons folkloriques aussi riche que variĂ©.

Par exemple, Barbeau recense 35 diffĂ©rentes versions de la chanson qui fut considĂ©rĂ©e comme Ă©tant l’hymne national de la Nouvelle-France par plusieurs, À la claire Fontaine.

Partition et paroles
À la claire Fontaine (photomontage)

Anecdote intĂ©ressante apprise grĂące Ă  la lecture des archives de Barbeau: la chanson À la claire fontaine est un Ă©lĂ©ment dĂ©clencheur de sa carriĂšre centrĂ©e sur le folklore. Alors qu’il est jeune Ă©tudiant au collĂšge des FrĂšres des Écoles chrĂ©tiennes de Sainte-Marie de Beauce, il est amenĂ© Ă  chanter cette chanson sur scĂšne lors d’une soirĂ©e. C’est la premiĂšre fois qu’il chante devant public et lorsqu’il sort de scĂšne, il croise l’abbĂ© Prosper Vincent5, un prĂȘtre huron originaire de Lorette qui est prĂ©sent ce soir lĂ  pour effectuer des danses traditionnelles huronnes et chanter des chansons. Barbeau relate cette soirĂ©e oĂč il a Ă©tĂ© impressionnĂ© par les danses de l’abbĂ© et la chanson Wenia, Weinia en disant: « cette soirĂ©e a ouvert la porte Ă  tout ce qui allait arriver plus tard Â».

De la Sorbonne aux PremiĂšres Nations

Alors qu’il vient d’arriver Ă  Oxford pour Ă©tudier le droit (grĂące Ă  une bourse au mĂ©rite), Barbeau s’intĂ©resse Ă  l’anthropologie qu’il Ă©tudie d’abord avec le professeur Raynold Marrett, puis il quitte pour Paris oĂč il s’inscrit Ă  la Sorbonne. Il dĂ©veloppe alors une amitiĂ© avec le professeur Marcel Mauss, considĂ©rĂ© comme l’un des pĂšres fondateurs de l’anthropologie française.

RecommandĂ© par un professeur d’Oxford, Barbeau est embauchĂ© par le musĂ©e de la Commission gĂ©ologique du Canada le 1er janvier 1911 et devient ainsi le deuxiĂšme anthropologue canadien. Son patron, Edward Sapir, lui propose d’étudier les Hurons de la rĂ©gion de Lorette, prĂšs de QuĂ©bec. ÉquipĂ© d’un phonographe Edison et de cylindres de cire vierges, Barbeau part Ă  la recherche de l’abbĂ© Prosper Vincent. Avec lui il fait ses premiers enregistrements, une soixantaine de chansons.

L'abbé Prosper Vincent (date inconnue)
Prosper Vincent

En dĂ©but de carriĂšre, Barbeau s’intĂ©resse surtout aux premiĂšres nations. Il documentera des chansons et des contes Hurons-Wendat, Cayugas, Iroquois et surtout Tsimshians. DĂšs 1914, il s’intĂ©resse aussi, suite Ă  une invitation de sFranz Boas, aux contes folkloriques de Kamouraska, de la Beauce, de Lorette et de Charlevoix. Et il y enregistre des chansons traditionnelles. En une saison il enregistre plus de 500 chansons seulement dans la rĂ©gion de Charlevoix! À cette mĂȘme Ă©poque, il collabore avec avec qui ils rĂ©colteront plusieurs milliers de chansons. À la fin de  sa carriĂšre, Barbeau aura rĂ©coltĂ©, tel le collectionneur qu’il est, plus de 13 000 textes dont au moins 400 contes, plus de 7 000 chansons, au moins 3 800 enregistrements sonores, des dizaines de dessins, des centaines de gravures et de photographies ainsi que de trĂšs nombreux objets, plusieurs provenant de premiĂšres nations et qui se sont retrouvĂ©s exposĂ©s dans certains musĂ©s ou conservĂ©s au MusĂ©e canadien de l’histoire.

Dessins récoltés par Barbeau (BAnQ)
Dessins récoltés par Barbeau (BAnQ)
Carte de bibliothĂšque de Barbeau, Ă  Paris
Carte de bibliothĂšque (BAnQ)
Marius Barbeau transcrivant un cylindre (BAnQ)
Transcription d’un cylindre (BAnQ)
Barbeau dans son salon avec une fillette et un tambour (BAnQ)
Barbeau dans son salon (BAnQ)

Spoliation culturelle?

Gravure d’origine inconnue (BAnQ)

Comme j’ai une formation en anthropologie sociale et culturelle de l’UniversitĂ© Laval, j’ai cherchĂ© Ă  mieux identifier la dĂ©marche de recherche de Barbeau auprĂšs des premiĂšres nations. Son approche Ă©tait classique et dans la lignĂ©e du travail des anthropologues du dĂ©but du 20e siĂšcle, Ă  savoir observer son sujet et documenter autant que possible tout ce qui nous paraĂźt intĂ©ressant comme observateur. Barbeau a ainsi documentĂ© ses observations tant par l’écrit que par l’image et par le son, mais il a Ă©galement rĂ©coltĂ© des objets et vĂȘtements provenant des nations avec qui il Ă©tait en contact. La question de la spoliation culturelle s’est donc posĂ©e.

Au fil de mes lectures, j’ai dĂ©couvert Andrew Nurse, Directeur de la facultĂ© d’études canadiennes et professeur associĂ© Ă  l’universitĂ© Mount Allison. Lors de ses Ă©tudes, Nurse s’est intĂ©ressĂ© au travail de Marius Barbeau et sa thĂšse de doctorat portait sur le travail de Barbeau (Tradition and Modernity: The Cultural Work of Marius Barbeau, 1997).

Vingt ans aprĂšs le dĂ©pĂŽt de sa thĂšse, ce professeur a rĂ©flĂ©chi aux consĂ©quences de la spoliation culturelle effectuĂ©e par Barbeau et ses pairs auprĂšs des premiĂšres nations. PlutĂŽt que de retranscrire l’essentiel de son constat, je vous invite Ă  lire son essai (en trois parties) sur le site ActiveHistory.ca.

Domaine public

Toute l’Ɠuvre de Marius Barbeau (textes, photographies, dessins, correspondances
) s’élĂšvera dans le domaine public canadien dĂšs le 1er janvier 2020.

Alors qu’en est-il de son Ɠuvre? Est-elle encore pertinente alors qu’elle devient disponible Ă  tous pour ĂȘtre utilisĂ©e, remixĂ©e, diffusĂ©e?

Lors d’une entrevue sur les ondes de Radio-Canada diffusĂ©e en 1965, Barbeau, retraitĂ© depuis longtemps, s’inquiĂšte du fait que les jeunes ne s’intĂ©ressent plus au folklore, mais plutĂŽt Ă  la radio, Ă  la tĂ©lĂ©vision et Ă  d’autres divertissements. Il craint probablement, Ă  ce moment, qu’un grand pan de l’histoire disparaisse tranquillement avec les plus vieux qui sont porteurs des contes et chansons traditionnelles. Ces « soirĂ©es canadiennes Â», si populaires jusqu’aux annĂ©es 70, n’existent pratiquement plus aujourd’hui. Heureusement, le travail de Marius Barbeau permettra de faire revivre ce folklore Ă  travers diffĂ©rents projets.

Une pensĂ©e pendant le temps des FĂȘtes

En cette pĂ©riode des fĂȘtes qui dĂ©bute, alors que plusieurs se rassembleront en famille et entonneront peut-ĂȘtre quelques chansons folkloriques tirĂ©es d’un livret de chanson Molson ou Laurentide, dites-vous qu’une grande partie du patrimoine folklorique canadien chantĂ© — surtout francophone et autochtone — existe encore grĂące au travail d’un certain Marius Barbeau. SantĂ©! đŸŸ

VƓux de NoĂ«l (BAnQ)
VƓux de NoĂ«l (BAnQ)
Recueil de chansons datant des années 70/80.
Recueil de chansons
Voeux de Noël du premier ministre (BAnQ)
Voeux de Noël du PM (BAnQ)

Sources bibliographiques

  • Marius Barbeau et Commission gĂ©ologique du Canada (1915). Huron and Wyandot mythology : with an appendix containing earlier published records. Ottawa: Government Printing Bureau.
  • Marius Barbeau, E. Sapir et U. Yale. Folk songs of French Canada. New Haven: Yale University Press, 1925.
  • Marius Barbeau, Boulton et E. MacMillan. Jongleur songs of old Quebec. New Brunswick, N.J.: Rutgers University Press, 1962.
  • W. E. Taylor. Je suis un pionnier: par Marius Barbeau. Oracle, 43, 8. MusĂ©e national de l’Homme (Canada), 1982.
  • Marius Barbeau, L. Riley et MusĂ©e national de l’homme (Canada), Service canadien d’ethnologie. Marius Barbeau’s photographic collection: the Nass River. Hull, QC: Canadian Museum of Civilization, 1988.
  • R. Hamel, J. Hare & P. Wyczynski. Dictionnaire des auteurs de langue française en AmĂ©rique du Nord, p.59-62. Ottawa,: Fides, 1992.
    [lire en ligne]
  • Jean-Pierre Pichette. Autour de l’Ɠuvre de Marius Barbeau. SociĂ©tĂ© quĂ©bĂ©coise d’ethnologie, Rabaska, Vol. 13, 2015. [lire en ligne]
  • Marius Barbeau, gardien de mĂ©moires. Radio-Canada, 26 fĂ©vrier 2019. (incluant deux vidĂ©os… et beaucoup trop de publicitĂ©s!😒)

Notes et liens complémentaires

  1. Voir l’article « Marius Barbeau Â» dans l’encyclopĂ©die libre WikipĂ©dia.
  2. DĂ©tail du Fonds d’archives Marius Barbeau.
  3. PrĂ©sentation du Fonds Marius Barbeau du MusĂ©e Canadien de l’histoire.
  4. Le 8 juillet dernier, Francois Beauregard a Ă©voquĂ© la rencontre entre Louis Simard, dit L’Aveugle, et Marius Barbeau Ă  l’Ă©mission Ça me regarde (Saison 5, Épisode 42) diffusĂ©e sur AMI-tĂ©lĂ©. On peut y entendre un extrait d’un phonogramme enregistrĂ© sur un rouleau de cire par l’anthropologue. [visionner sur YouTube]
  5. VidĂ©o: En novembre 2015, la Mission Notre-Dame-de-Lorette Ă  Wendake soulignait le 100e anniversaire du dĂ©cĂšs de Prosper Vincent, premier prĂȘtre autochtone issu de la Nation Huronne-Wendat. [visionner sur YouTube]

Illustration

Les photos de cet article sont, en quasi totalité, tirées du Fonds Marius Barbeau. Le cas échéant, elles sont identifiées par la mention (BAnQ). La plupart, également, sont dans le domaine public mais il est toutefois possible (quoique trÚs improbable) que ce ne soit pas le cas pour la photo de carte de bibliothÚque, la gravure et les dessins.

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1 thought on “Marius Barbeau”

  1. Christian Aubry dit :
    16 Décembre 2019 à 12 h 03 min

    Super intĂ©ressant! Les pistes que tu donnes Ă  la fin, Ă  propos de l’appropriation intellectuelle, sont passionnantes et j’ai l’impression qu’elles ont donnĂ© lieu Ă  beaucoup de travaux universitaires. J’en ai parcouru deux autres qui valent la peine d’ĂȘtre signalĂ©es:

    • Sandra Dyck. “These things are our totems:” Marius Barbeau and the indigenization of Canadian art and culture in the 1920s.. Ottawa : Carleton University, 1995. [lire en ligne]
    • Leslie Allan Dawn. How Canada stole the idea of Native art: the Group of Seven and images of the Indian in the 1920’s. Vancouver : UBC, 2002. [lire en ligne]

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