Virginie Dussault est un personnage atypique dans cette série de portrait sur nos auteurs, autrices et autres artistes disparus. Née à Guigues1 le 2 juillet 1891 et décédée à 15 km, à Ville-Marie, le 14 juillet 1969, elle n’a — à première vue — pas laissé beaucoup de traces derrière elle pour la postérité: un premier roman sans grande valeur, qui sera le dernier; quelques dizaines de poèmes éparpillés dans les colonnes jaunies de journaux également disparus; de rares articles qu’à de rares exceptions, on ne trouve pas en ligne et qui, donc, au premier siècle de notre ère numérique, n’ont apparemment jamais existé.
Jamais? Pas si sûr… Il y a tout de même ce fonds d’archives conservé à la Société d’histoire du Témiscamingue. Je l’imagine comme une sorte de caveau symbolique au fond duquel, s’éteignant deux ans après feu son époux et n’ayant jamais eu d’enfant, Virginie Dussault Petosa2 eut l’audace (ou le génie) d’y enterrer ses précieux souvenirs auprès de ceux de son mari. N’empêche, il s’agit d’une ressource incontournable pour qui s’intéresse à l’œuvre — et à la femme, surtout.
Gloire locale mais camouflet national
L’été dernier, ladite Société lui rendit d’ailleurs un hommage appuyé lors d’une soirée de poésie à laquelle pas moins de 42 personnes participèrent 😮. On y rappela qu’elle fut la première personne du Témiscamingue à voir l’une de ses œuvres publiée. Même à compte d’auteur, cela reste un exploit marquant dans une contrée qui, en 1915, était une terre de colonisation à peine défrichée.
Ce roman oublié s’intitule « Amour vainqueur ». Sorti tout droit de l’imagination fertile et avide de modernité d’une jeune femme intrépide à l’âme éprise de liberté, il n’avait reçu aucune critique jusqu’à ce que Guildo Rousseau, alors jeune prof de français au secondaire, lui consacre quelques paragraphes à la page 44 de sa thèse3, publiée en 1973. Quelques années plus tard, cette mention fut remixée dans le deuxième tome du Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec, alias DOLQ, une somme en neuf volumes au sein duquel Virginie Dussault côtoie les plus grands noms de la littérature nationale — et les plus humbles, aussi.
Mais rien n’était gagné puisque cette première critique officielle fut si incendiaire qu’elle dut être reçu, à Ville-Marie, comme une sacrée douche froide. Extrait:
« D’une structure de composition linéaire, Amour vainqueur laisse le lecteur sur sa faim. Virginie Dussault, en racontant une malencontreuse aventure, cherche plus la sensation que l’intensité dramatique ; certains rebondissements déparent son récit et l’apparentent davantage aux romans d’aventures sentimentales. Quant au thème de l’amour, fil conducteur de l’œuvre, il se perçoit avant tout à travers le comportement de l’Américain. » — Guildo Rousseau
À contre-courant d’une époque de servitudes
Il faudra attendre le tournant du siècle et l’émergence d’une sensibilité nouvelle pour que Virginie Dussault soit enfin perçue avec justesse par Micheline Tremblay, professeure agrégée de littérature canadienne française à l’Université Laurentienne de Sudbury et elle-même romancière. Lorsque je suis tombé sur l’article qu’elle publia en 2002 dans la Revue du Nouvel-Ontario, j’ai compris qu’il y a, en fait, moins de mauvais livres qu’il n’y a de mauvais lecteurs. Ou, pour être plus précis, que la rencontre entre un artiste et son public est une question de talent, certes, mais aussi de timing!
Le titre de l’article est sans équivoque: « Une auteure subversive ? Virginie Dussault (1881-1969) ». Wow! Pour mieux comprendre, j’ai contacté Mme Tremblay, qui a gentiment accepté de me recevoir dans sa nouvelle demeure montréalaise. Voici ce qu’elle m’a racontée:
Avec un siècle de recul, donc, « Amour vainqueur » nous donne à voir les aspirations intimes d’une jeune « habitante » canadienne-française n’ayant pas froid aux yeux, pragmatiquement féministe avant l’heure. Bien décidée à sortir du sillon pastoral et laborieux d’un environnement lourd de conservatisme et d’inhibition, elle rêve de s’éduquer, de voyager chez l’« ennemi », le Canadien anglais comme l’Américain, de fréquenter des garçons — voire, pourquoi pas, « plus d’un à la fois », de rire, s’amuser, gagner de l’argent à la ville et jusqu’à New York, terre promise de la modernité.
Rentré chez moi, j’ai tout de même décidé de compléter mon petit travail de recherche en épluchant les entrailles des archives numériques de la BAnQ. Et, alors là, mes ami.e.s, que d’émotions!
L’auteure subversive serait-elle « rentrée dans le rang »?
Conservés dans les journaux des années 30 et 40, les poèmes de Virginie Dussault Petosa référencés plus bas racontent la suite d’une histoire somme toute pas si singulière que ça. On y retrouve bien sûr l’imaginaire joyeux, fantastique et éthérée qui animait la jeune fille moderne et « subversive » mais, comme de raison, celle-ci semble s’être quelque peu assagie. À bien des égards, on pourrait croire qu’elle est rentrée dans le rang, vivant une vie active, certes, mais veillant à ne pas trop malmener les conventions rigides d’une société fonctionnant encore au sabre et au goupillon.
On peut cependant s’étonner de lire sous sa plume, dans L’Action catholique4, ce panégyrique chrétien doublé d’un réquisitoire virulent envers les pauvres pêcheurs:
« Mais ce qui avant tout rehausse la valeur de cette entreprise minière, qui rend justice à son découvreur et administrateur, qui prouve sa haute valeur morale, c’est que, à première vue, le beau Christ suspendu aux murs, à l’office, à la salle à manger, à la poudrière, ou ailleurs, est à juste titre le grand président, le bienfaiteur et le protecteur de la mine d’or Bellehumeur enregistrée; et je le répète: exclusivement catholique et canadienne-française. Il est encore à la louange et à l’honneur de cette organisation de dire que les blasphémateurs, les ivrognes, les vendeurs de boissons et tous les scandaleux publics en sont impartialement bannis!…»
Mais, il est vrai, tout en assistant son mari dans ses projets miniers, femme active au bureau plus que dans les champs, Virginie Dussault Petosa savait mettre sa plume au service des affaires… quitte, peut-être, à forcer un peu le trait pour plaire aux notables de la région, au rédacteur en chef et à M. le curé. De là à penser qu’il s’agissait d’un publireportage quelque peu complaisant à l’égard d’une entreprise où M. Petosa avait peut-être quelques intérêts, il y a un pas que mon imagination non moins fertile que la sienne ne saurait franchir sans se peinturer dans le coin d’une planche de Tintin.
Éléments biographiques
La biographie complète de Virginie Dussault Petosa reste à établir avec plus de précision mais il y a déjà là, me semble-t-il, matière à un bon roman, voire même à quelques saisons de dix épisodes! 🤩
Dans sa réédition de 2003 (voir plus bas), Micheline Tremblay établit une chronologie constituée de 18 dates. En voici un “remix” augmentée à la lumière des sources numériques disponibles:
- 1887 ou 1889: originaire de la région de Trois-Rivières, François-Xavier Dussault a déjà la quarantaine. Avec son épouse, Exilia Couillard-Després, il s’établit à Guignes et commencent à défricher. Ils auraient eu au total huit enfants5.
- 1891: naissance de Virginie.
- 1905: âgé d’à peine 13 ans, Angelo Petosa se serait embarqué clandestinement sur un bateau en partance pour New York. Pendant la Première guerre mondiale, on le retrouvera dans l’Ouest canadien. Il il ne sera pas accepté dans l’armée car il est encore citoyen italien.
- 1910: Virginie étudie en anglais au couvent des Ursulines de Chatham (Ontario) puis, en 1912, à l’école normale de Trois-Rivières au Monastère des Ursulines. Elle s’installe ensuite à Montréal, où elle souhaite entreprendre des études de secrétariat dans un collège commercial . Malheureusement, « les Pères n’enseignent qu’aux jeunes gens ».
- 1915: publication de son roman « Amour vainqueur » qu’elle semble dédier, dans sa préface, à un mystérieux « Affectionné » qu’elle « aime pour la vie ».
- 1915-1922: Virginie enseigne à Bonnyville, en Alberta. Le mystère s’épaissit et l’aventure suit son cours. C’est pendant ce séjour dans l’Ouest qu’elle épousera Angelo Petosa, le 3 août 1920.
- 1922: le couple s’établit définitivement à Saint-Bruno-de-Guigues. Virginie enseigne, écrit des articles et de la poésie, tandis qu’Angelo s’essaie un peu à tout: agriculture, élevage, commerce de meubles et articles d’occasion — mais aussi prospecteur et actionnaire dans plusieurs groupes d’exploration minière.
- 1930: c’est l’heure de gloire de Virginie, qui est Lauréate de la Société des poètes canadiens-français pour la première fois. Elle le sera encore en 1942 et en 1950.
- 1933: François-Xavier Dussault décède à Saint-Bruno-de-Guigues à plus de 85 ans.
- 1936: Virginie remporte un concours littéraire organisé par un hebdomadaire français de la ville de Timmins (Ontario).
- 1949: Virginie et Angelo rendent visite à la famille de ce dernier en Italie. ▶
- 1955: l’Album Souvenir du 50e anniversaire de la Paroisse St-Bruno-de- Guigues renferme plusieurs poèmes de Virginie.
- 1967: Angelo Petosa décède à l’hôpital de Ville-Marie.
- 14 juillet 1969: Mort de Virginie au même endroit.
Le tricentenaire des Toupin-Dussault
Virginie Dussault avait une généalogie prestigieuse. Son père, François-Xavier Dussault, était en effet l’arrière-petit-fils de Toussaint Toupin6, Sieur du Sault et Duclos, un officier de Cavalerie établi aux Trois-Rivières, puis à Château-Richer et à Québec. En France, il avait épousé la Marquise de Pambrun, mais au Canada, il se remaria avec Marguerite Boucher, sœur de Pierre Boucher, gouverneur des Trois-Rivières. Une partie de leur descendants furent victimes de la dispersion des Acadiens7. Par ailleurs, il semble que François-Xavier Dussault ait été élevé dans une grande ferveur catholique. Qui sait si les récits de son séjour à Rome, où il servit comme zouave pontifical dans sa jeunesse, n’insufflèrent pas chez Virginie un goût de l’aventure transmis de génération en génération depuis l’aube de la Nouvelle-France?
Quoiqu’il en soit, Toussaint Toupin, né en France en 1616, mourut en Nouvelle-France en 1676, maître de barque et bourgeois de Québec, sénéchal de la seigneurie de Lauzon et seigneur de Bélair dit Les Écureuils8.
À la fin de l’été 1945, l’association familiale Toupin-Dussault, dont Virginie était l’un des membres du comité des fêtes où siégeait également l’honorable Bona Dussault9, ministre des Affaires municipales, organisa un énorme congrès à Trois-Rivières afin de commémorer le 300ème anniversaire de mariage de l’illustre ancêtre. D’après les potins de l’époque, la poétesse témiscamienne remporta un franc succès lorsqu’elle récita, « avec beaucoup d’âme, un poème de son cru en l’honneur devant le ministre ravi, d’autant que son épouse venait de recevoir « une superbe gerbe de fleurs » des mains d’une petite Dussault d’Ottawa.
Douze ans ans plus tard, Angelo s’éteignait au bord du Lac Témiscamingue à l’âge honorable de 75 ans. Virginie ne lui survécut que deux ans, le temps de rassembler ses plus précieux souvenirs afin qu’un jour, peut-être, quelqu’un se décide à sortir sa mémoire de l’oubli.
« Amour vainqueur! » ❤
Domaine public
Le 1er janvier 2020, soit cinquante ans après sa mort, toutes les productions littéraires et artistiques de Virginie Dussault Petosa s’élèveront dans le domaine public canadien et seront libres de droit. Parmi celles-ci:
Roman
La version originale de son unique roman, « Amour vainqueur », a été imprimé à compte d’auteur le 26 février 1915 à l’Imprimerie J.-R. Constantineau, de Montréal. Conservée dans les collections de la Grande Bibliothèque de Montréal (BanQ), elle a été numérisée en format PDF par l’université d’Ottawa en 2009 et enregistrée dans la Internet Archive, où l’on peut la télécharger.
Une réédition préparée, révisée, préfacée et documentée par Micheline Tremblay a été publiée en 2003 à Ottawa10.
Poésies
Voici une liste non exhaustive de poèmes de Virginie Dussault-Petosa. Publiés dans la presse québécoise, nous les avons retrouvés et consulté en ligne grâce aux inestimables services numériques de Bibliothèques et Archives nationales du Québec:
- « Solitude nocturne ». Le bulletin des agriculteurs, 110 oct. 1935.
- « Sympathie ». Le bulletin des agriculteurs, 5 déc. 1935.
- « Sérénité ». Le nouvelliste, 10 oct. 1936.
- « Quand l’ombre descend ». L’Action catholique, 28 fév. 1937.
- « Tel un soir ». Le nouvelliste, 10 avr. 1937.
- « Avril ». L’Action catholique, 25 avr. 1937.
- « Le rayonnement d’une heure ». Le nouvelliste, 31 juil. 1937.
- « Mansuétude ». L’Action catholique, 22 avril 1939.
- « Le lilas blanc ». L’Action catholique, 3 juin 1944.
- « Je t’exalte, ô printemps ». L’Action catholique, 10 juin 1944.
Sources
Sources académiques
- Guildo Rousseau. « Amour vainqueur, roman de Virginie Dussault ». Dictionnaire des œuvres littéraires du Québec (tome 2, 2ème édition), sous la direction de Maurice Lemire (page 44). ©Éditions Fides, Montréal, 1980. ISBN : 2-7621-0998-1.
- Micheline Tremblay. « Une auteure subversive? Virginie Dussault (1881-1969) ». Revue du Nouvel-Ontario, n° 27 (2002). Consultable sur le site web de l’Université Laurentienne.
Citations médiatiques
- « Un ancien zouave trifluvien est décédé au Témiscamingue ». Le bien public, 12 oct. 1933.
« Les vétérans de Rome viennent encore de perdre un de leurs vieux camarades en la personne de M. François-Xavier Dussault [le père de Virginie], décédé en sa Témiscamingue, à l’âge de 86 ans et neuf mois. Le regretté défunt était né à Champlain, le 12 décembre 1847, de François-Xavier Dussault et de Anastasie Félix, de Godin. Il était l’arrière-petit-fils du Sieur Toupin, du Sault, officier de Cavalerie, qui épousa en France, la Marquise de Pambrun, et dont les descendants furent victimes de la dispersion des Acadiens.
Il fréquenta l’école de son village en compagnie du Juge Lamothe, de Montréal, son confident et ami intime. Il vint ensuite à Trois-Rivières faire son apprentissage comme maréchal-ferrant. Favori de Mgr Laflèche, celui-ci lui enseigna le plein chant en récompense de ses longs services comme son servant de chœur privé. Il quitta Sa Grandeur à l’âge de 20 ans pour s’enrôler, quelques années plus tard, comme Zouave Pontifical.
Il vint au Témiscamingue dès le début de la Colonisation au printemps de 1887 et après avoir aidé au défrichement de la jolie petite ville de Ville-Marie, il vint à Guigues élever un premier toit où il vécut jusqu’à sa mort. » - « Le groupe Toupin-Dussault célébrera son premier ancêtre ». Le bien public, 18 janv. 1945.
« Ce premier colon, Toussaint Toupin, était le beau-frère de Pierre Boucher, gouverneur des Trois-Rivières. (…) L’association familiale Toupin-Dussault, réunie à la salle Loyola, à Québec, ces jours derniers, a nommé permanent le comité provisoire de l’association dont l’honorable Bona Dussault est président, et a fixé à la fin de l’été ou au début de l’automne le grand congrès des familles Toupin et Dussault en vue de célébrer le 3e centenaire de mariage du premier ancêtre, Toussaint Toupin, sieur Du Sault. Le comité de l’association se compose comme suit: président, l’hon. B. Dussault; vice-président, M. Eugène Dussault; secrétaire, le R. F. André, F.S.C., de l’École de Stadacona; trésorier, M. Daniel Dussault; directeurs: le R. P. J.-Bte Dussault, MM. Jos. Toupin, Donat Dussault, Mlle Alice Dussault et Mme Angelo Petosa. »
- « Les Toupin Du Sault commémorent brillamment leur 3e centenaire ». Le soleil, 3 sept. 1946 (page 3).
« La célébration du troisième centenaire de l’établissement des Toupin-Dussault au Canada a pris le caractère d’une véritable apothéose à la mémoire des pionniers de cette grande famille canadienne-française qui compte aujourd’hui plus de vingt mille membres. (…) Près de quatre cents convives prenaient part au dîner qui a couronné la fête dimanche soir en la grande salle de bal du Château. (…) Mme Angelo Petosa (Virginie Dussault), du Témiscamingue, donna lecture d’un magnifique poème, composé par elle à l’occasion des fêtes. Ce poème fut présenté à l’hon. Dussault, président du comité des fêtes, par le jeune Conrad Dussault, fils de M. Robert Dussault, de Québec. La petite Lise Dussault, fille de M. Paul Dussault, d’Ottawa, présenta à l’épouse du ministre une superbe gerbe de fleurs. Mme Petosa donna lecture de cette pièce littéraire remarquable avec beaucoup d’âme. Signalons que Mme Pesota est membre de la Société des poètes canadiens. » - « 3e centenaire des familles Toupin-Dussault ». Le Canada, 18 sept. 1946 (page 7).
« Trois cents ans! Voilà certainement un anniversaire qui méritait d’être fêté dignement par les vingt mille descendants de ces grands pionniers canadiens-français: les Toupin du Sault.» - Édith Kpodékon. « Libre à l’imagination poétique à Ville-Marie ». Le reflet témiscamien, 6 août 2019 (page 5).
« Dans le cadre de son 70e anniversaire, la Société d’histoire du Témiscamingue a organisé le samedi 27 juillet, une journée de poésie à la Maison du Frère-Moffet. L’idée est de promouvoir les poètes témiscamiens de tout âge et leurs œuvres. (…) Lors de la soirée de spectacle, un hommage a été rendu à Virginie Dussault Pétosa. Née en pleine colonie en 1891, Madame Dussault Pétosa est l’auteure de plusieurs poèmes et du roman « Amour vainqueur » publié en 1915. Elle est la première personne du Témiscamingue dont l’œuvre a été publiée. (…) Une douzaine de poèmes de Virginie Dussault Pétosa a été récitée en son honneur. »
Notes et liens complémentaires
- Colonisé en 1886, le canton de Guigues fut fondé en 1897 et ne devint la municipalité de Saint-Bruno-de-Guigues qu’en 1912.
- Virginie Dussault n’abandonna jamais son nom de jeune fille mais l’unit à celui de son époux, Angelo Petosa, dénotant ainsi sa personnalité propre autant que sa condition de femme mariée.
- Guildo Rousseau. « L’image des États-Unis dans la littérature canadienne-française de 1775 à 1935 ». Thèse aujourd’hui mise sous clé dans les coffres forts de l’Université de Sherbrooke à accès tarifé. Quelle idée pour le moins discutable, de la part d’une université publique, de restreindre ainsi l’accès à un travail de recherche co-financé par l’État!).
- Virginie Dussault-Petosa . « Visite de la mine d’or Bellhumeur ». L’Action catholique, 11 sept. 1938 (p. 8).
- Une fiche généalogique douteuse, puisqu’elle rajeunit Virginie de 10 ans, fait plutôt état de 10 enfants (cinq garçons et cinq filles), les premiers naissant à ou près de Victoriaville.
- Voir sa biographie détaillée sur le site migrations.fr.
- Plus de détails dans la section Citations médiatiques
- Répertoire du patrimoine culturel du Québec. Plaque commémorative de Toussaint Toupin, Cimetière de La Visitation-de-Notre-Dame, Château-Richer.
- <href=”https://fr.wikipedia.org/wiki/Bona_Dussault”>Bona Dussault était alors ministre des Affaires municipales dans le cabinet Duplessis.
- Éditions David.Virginie Dussault , Amour vainqueur. ISBN: 2-89597-007-6. Format papier seulement.
Illustration
- Photo de Virginie Dussault autographiée et publiée au tout début du roman « Amour vainqueur ».
- Publicité parue dans Le reflet témiscamien, vol. 29, n° 30, 23 juillet 2019 (page 4).
- Vidéo: L'« Amour vainqueur » de Virginie Dussault. YouTube. 6 déc. 2019.
- M. Angelo Petosa, une nièce italienne et Mme Virginie Dusseault Petosa au cours d'un voyage en Italie (1949). Auteur inconnu. Société d’Histoire du Témiscamingue, Guigues PH2-Boîte-3 (photo 3 de 73).