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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise

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Calendrier de l'avent du domaine public 📚 Édition quĂ©bĂ©coise
4 Décembre 201828 mai 2019

Marcelle Gauvreau

Une notule colligée par Danielle Noiseux
Calendrier:
  • 2019
| Discipline(s): Tags BibliothĂ©conomie, Éducation, Science

Marcelle Gauvreau, directrice de l'École de l'Éveil (1941).Fille du mĂ©decin Joseph Gauvreau et d’Augustine L’ArrivĂ©e, Marcelle Gauvreau naĂźt le 28 fĂ©vrier 1907 Ă  Rimouski. Deux ans plus tard, son pĂšre accepte un poste au CollĂšge des mĂ©decins et chirurgiens de la province de QuĂ©bec et la famille dĂ©mĂ©nage Ă  MontrĂ©al. Marcelle devient pensionnaire au Mont Sainte-Marie oĂč elle complĂšte des Ă©tudes en sciences et lettres, de 1920 Ă  1924. AprĂšs avoir obtenu ce diplĂŽme, elle contracte la tuberculose, ce qui l’obligera Ă  une longue convalescence et qui la laissera avec de graves sĂ©quelles.

En 1929, elle s’inscrit Ă  la FacultĂ© des lettres et de philosophie de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. L’annĂ©e suivante, elle participe Ă  un concours organisĂ© par le journal Le Devoir1 et par le frĂšre Marie-Victorin, un ami de la famille Gauvreau. Elle passe son Ă©tĂ© Ă  monter un herbier. Cet exercice lui donne le goĂ»t de la botanique et le frĂšre Marie-Victorin, qui la remarque, la convainc de s’inscrire Ă  l’Institut botanique de l’UniversitĂ© de MontrĂ©al. Elle obtient son diplĂŽme en botanique en 1932 et sa licence en sciences naturelles en 1933. Elle enchaĂźne un mĂ©moire de maĂźtrise en sciences, consacrĂ© aux algues marines du QuĂ©bec, qu’elle termine en 1939. Son mĂ©moire recevra un prix de l’ACFAS, l’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences. Elle obtient aussi un diplĂŽme en bibliothĂ©conomie de l’UniversitĂ© McGill en 1934.

Elle mĂšnera une carriĂšre professionnelle des plus remarquables et sera l’une des premiĂšres femmes Ă  faire carriĂšre en science au QuĂ©bec. Elle travaille comme bibliothĂ©caire Ă  l’Institut botanique, s’implique au sein de la SociĂ©tĂ© canadienne d’histoire naturelle et des Cercles des jeunes naturalistes, collabore Ă  la Flore laurentienne2 du frĂšre Marie-Victorin et Ă  la sĂ©rie Ă©ducative radiophonique La CitĂ© des plantes, publie des livres sur les plantes destinĂ©s aux enfants, rĂ©dige des chroniques mensuelles pour les Jeunes naturalistes, prĂ©sente de nombreuses communications dans des confĂ©rences.

En 1935, elle fonde « l’École de l’Éveil »3 afin d’initier les jeunes de 4 Ă  7 ans aux sciences naturelles. Elle fera plusieurs voyages en Europe pour Ă©tudier les mĂ©thodes d’enseignement prĂ©scolaire et dirigera cette Ă©cole durant 33 ans, jusqu’à sa mort en 1968.

À partir de 1941, elle devient membre active de la SociĂ©tĂ© royale d’astronomie du Canada. Elle y siĂšge comme membre directrice en 1952, puis prĂ©sidente en 1954. En 1956, elle publie son mĂ©moire de maĂźtrise Les algues du Saint-Laurent. La mĂȘme annĂ©e, elle assume la prĂ©sidence de la SociĂ©tĂ© canadienne d’histoire naturelle. Ses rĂ©alisations professionnelles sont donc multiples et nombreuses. Marcelle Gauvreau dĂ©cĂšde le 16 dĂ©cembre 1968.

Toponymie

Aujourd’hui, une rue de la ville de QuĂ©bec4 ainsi qu’une rue Ă  MontrĂ©al5 portent son nom. Une rĂ©serve Ă©cologique, situĂ©e dans la municipalitĂ© rĂ©gionale de comtĂ© du Fjord-du-Saguenay, lui rend aussi hommage. RĂ©cemment, un jardin vouĂ© Ă  la sauvegarde des papillons monarques, situĂ© Ă  l’angle de la rue Laurier est et du boulevard Pie-IX Ă  MontrĂ©al, porte aussi son nom.

Correspondance

La correspondance qu’elle a entretenue avec le frĂšre Marie-Victorin, de 1933 jusqu’à la mort de ce dernier en 1944, est devenue plus connue avec la publication des lettres de Marie-Victorin en 2018. Ces lettres, compilĂ©es dans un recueil intitulĂ© Lettres biologiques : recherches sur la sexualitĂ© humaine et commentĂ©es par l’historien Yves Gingras, nous montrent des chercheurs qui n’hĂ©sitent pas Ă  aborder des sujets controversĂ©s pour l’époque, comme la sexualitĂ© humaine, Ă  la fois sur un ton intime et scientifique.

Domaine public

Les rĂ©ponses de Marcelle Gauvreau, quant Ă  elles, se trouvent au Service des archives de l’UQÀM. L’ensemble de ces lettres a Ă©tĂ© acquis en 1990, par un contrat de donation signĂ© par son neveu, AndrĂ© Gauvreau. L’autre partie du fonds d’archives, dĂ©tenu par l’UQÀM depuis 1970, comprend Ă©galement des documents reliĂ©s Ă  son rĂŽle d’administratrice scolaire, des microfilms, des dessins, des photographies, ainsi que 19 herbiers. Toute cette documentation s’Ă©lĂšve dans le domaine public, 50 ans aprĂšs le dĂ©cĂšs de son auteur, le 1er janvier 2019.

Publications de Marcelle Gauvreau

  • 1943 : Plantes curieuses de mon pays. MontrĂ©al, FidĂšs.
  • 1956 : Les algues marines du QuĂ©bec (mĂ©moire de maĂźtrise). MontrĂ©al, Imprimerie Saint-Joseph.
  • 1959 : Plantes vagabondes. MontrĂ©al, Éditions Centre de psychologie et de pĂ©dagogie,
  • 1960 : Plantes curieuses. MontrĂ©al, FidĂšs.

Sources et références

  • Marie Victorin – L’hĂ©ritage. Marcelle Gauvreau
  • Bourdon, Marie-Claude. Correspondance secrĂšte.
  • Desautels-Marissal, Mariannne. La naturaliste Marcelle Gauvreau sur les pas du frĂšre Marie-Victorin.
  • Gloutnay, François. La botaniste Marcelle Gauvreau honorĂ©e par MontrĂ©al.
  • LefĂšvre Raynaud, Laureline. Marcelle Gauvreau.
  • Wikipedia. Marcelle Gauvreau.

Notes et liens complémentaires

  1. Le Devoir. 8 et 10 novembre 1930. RĂ©sultats du concours de botanique. Fonds d’archives Marcelle-Gauvreau.
  2. Wikipedia. Flore laurentienne.
  3. Marcelle Gauvreau et l’École de l’Éveil, Archives de l’UQÀM.
  4. Rue Marcelle-Gauvreau (quartier du Cap-Rouge), OpenStreetMap
  5. Rue Marcelle-Gauvreau (arrondissement de RiviĂšre-des-Prairies), OpenStreetMap

Illustration

Marcelle Gauvreau, directrice de l'École de l'Éveil. 1941. Jardin Botanique de MontrĂ©al (source inconnue) via Wikipedia. Licence: CC BY-SA 4.0.

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