Né le 26 septembre 1888 à Saint-Louis, dans l’État américain du Missouri, Thomas Stearns Eliot (T. .S. Eliot), est le sixième enfant d’une famille aisée. Son père, Henry Ware Eliot (1843-1919), est un riche industriel de Saint-Louis et sa mère, Charlotte Champe Stearns (1843-1929), une enseignante passionnée de poésie. Souffrant d’une hernie inguinale congénitale qui l’empêche de faire de l’exercice physique et de fréquenter les enfants de son âge, T. S. Eliot est isolé et s’évade dans les livres très tôt. Il étudie les lettres, le latin, le grec ancien, le français et l’allemand à la Smith Academy, institution de la ville de Saint-Louis fondée par son grand-père paternel. Il publie son premier poème à l’âge de 14 ans. Il passe par la Milton Academy avant d’entrer au Harvard College où il étudie la philosophie de 1906 à 1909. Son intérêt pour la philosophie le mène à la Sorbonne de Paris puis à Oxford en Angleterre. Il préfère vivre à Londres qu’à Oxford, où à compter de 1915 il a la chance de fréquenter le milieu littéraire grâce à l’éditeur et critique littéraire Ezra Pound, qui l’apprécie et publie son premier poème célèbre : The Love Song of J. Alfred Prufrock. Après ses études il sera professeur d’anglais, de latin et de français et également critique littéraire jusqu’à son entrée dans la maison d’édition Faber and Faber en 1925. Il y restera jusqu’à la fin de sa carrière. En 1927, il se convertit à la foi anglicane et obtient la citoyenneté britannique. Il se marie deux fois : une première fois en 1915 avec Vivienne Haigh-Wood, une gouvernante, dont il se sépare en 1932. En 1957, à l’âge de 68 ans, il épouse sa secrétaire Esmé Valerie Fletcher, qui a 30 ans. Il remporte le prix Nobel de littérature en 1948. Il meure d’emphysème à Londres le 4 janvier 1965.
Connu surtout pour sa poésie, il est également l’auteur de pièces de théâtre et d’essais de critique littéraire.
Pour aller plus loin :
Domaine public :
Ce sont les textes originaux de langue anglaise qui entrent dans le domaine public au Canada. Il est possible que les plus anciennes traductions françaises soient également dans le domaine public, mais cela resterait à confirmer.